Gouverner la France II.
En commettant la précédente note sur la probable difficulté de gouverner la France, je ne pensais nullement soulever un tel tollé ni blesser quiconque. Si, par mes propos, certains se sont sentis injustement traités, j’exprime mes sincères regrets. Toutefois, j’en appelle à la droiture et l’intégrité morale de toutes et de tous : est-il vraiment aisé de diriger un pays qui a un grand besoin de réformes, lorsqu’une partie de la France se dresse contre l’autre ? Je citerai un chiffre, le solde du commerce extérieur : déficit de plusieurs milliards en France et excédent de… 220 milliards chez nos voisins allemands. Qui peut dire, au vu de ce tableau comparatif que la France est en bonne posture ?
Sans faire du pays d’outre-Rhin la cité idéale ni l’incarnation de toutes les vertus civiles et politiques, je suis bien contraint de relever que ce pays a pris de l’avance sur la France alors qu’il partait avec un grand handicap : remettre à niveau l’ancienne RDA et l’intégrer non seulement au système politique de l’ouest mais aussi au libéralisme économique. La RFA dut injecter dans ce puits sans fond, véritable tonneau des Danaïdes, des centaines de milliards d’euros et elle y est arrivée. Mais chez elle, le système de sécurité sociale fut réformée coûte que coûte (en allemand es koste was es wolle), l’indemnisation des chômeurs aussi, même si nous devons, je le souligne, comprendre aussi la douleurs de ceux et de c elles qui cherchent un emploi et n’en trouvent pas.… Le chômage mérite et exige aussi un traitement humain et compassionnel. Ceci est très important.
Faire des réformes n’est pas une lubie, c’est une nécessité. Il en va de même des conflits. Machiavel explique dans on maître livre Le Prince que l’arrière-fond des relations humaines et sociales est constitué par la conflictual ité . Il ajoute, pour ceux qui n’auraient pas compris, que la société sert d’espace d’affrontement entre ceux qui veulent dominer et ceux qui ne veulent pas être dominés…
Je sais que nombreux sont ceux qui n’aiment pas les intellectuels, mais on me permettra tout de même cette citation : Von Clausevitz dans son écrit De la guerre écrivait ceci : les conflits ne naissent pas de la volonté des hommes mais de la rupture d’équilibres… Alors rétablissons les grands équilibres et nous éviterons les conflits. Sinon, ce sont nos enfants et les enfants de nos enfants qui règleront la note.
La France est un grand pays et une grande nation. Elle doit le rester…
En commettant la précédente note sur la probable difficulté de gouverner la France, je ne pensais nullement soulever un tel tollé ni blesser quiconque. Si, par mes propos, certains se sont sentis injustement traités, j’exprime mes sincères regrets. Toutefois, j’en appelle à la droiture et l’intégrité morale de toutes et de tous : est-il vraiment aisé de diriger un pays qui a un grand besoin de réformes, lorsqu’une partie de la France se dresse contre l’autre ? Je citerai un chiffre, le solde du commerce extérieur : déficit de plusieurs milliards en France et excédent de… 220 milliards chez nos voisins allemands. Qui peut dire, au vu de ce tableau comparatif que la France est en bonne posture ?
Sans faire du pays d’outre-Rhin la cité idéale ni l’incarnation de toutes les vertus civiles et politiques, je suis bien contraint de relever que ce pays a pris de l’avance sur la France alors qu’il partait avec un grand handicap : remettre à niveau l’ancienne RDA et l’intégrer non seulement au système politique de l’ouest mais aussi au libéralisme économique. La RFA dut injecter dans ce puits sans fond, véritable tonneau des Danaïdes, des centaines de milliards d’euros et elle y est arrivée. Mais chez elle, le système de sécurité sociale fut réformée coûte que coûte (en allemand es koste was es wolle), l’indemnisation des chômeurs aussi, même si nous devons, je le souligne, comprendre aussi la douleurs de ceux et de c elles qui cherchent un emploi et n’en trouvent pas.… Le chômage mérite et exige aussi un traitement humain et compassionnel. Ceci est très important.
Faire des réformes n’est pas une lubie, c’est une nécessité. Il en va de même des conflits. Machiavel explique dans on maître livre Le Prince que l’arrière-fond des relations humaines et sociales est constitué par la conflictual ité . Il ajoute, pour ceux qui n’auraient pas compris, que la société sert d’espace d’affrontement entre ceux qui veulent dominer et ceux qui ne veulent pas être dominés…
Je sais que nombreux sont ceux qui n’aiment pas les intellectuels, mais on me permettra tout de même cette citation : Von Clausevitz dans son écrit De la guerre écrivait ceci : les conflits ne naissent pas de la volonté des hommes mais de la rupture d’équilibres… Alors rétablissons les grands équilibres et nous éviterons les conflits. Sinon, ce sont nos enfants et les enfants de nos enfants qui règleront la note.
La France est un grand pays et une grande nation. Elle doit le rester…