L’union méditerranéenne ou Union de la Méditerranée…
En visite d’Etat en Tunisie, le président Sarkozy entend évidemment donner de la consistance à son projet d’union de la Méditerranée, même si l’Union Européenne, sous la pression de la Chancelière Fédérale Angela Merkel, a contraint le président français à mieux insérer son projet dans le cadre strictement communautaire.
Le projet initial, tout aussi bon, cherchait à constituer un petit noyau d’Etats riverains de la Méditerranée, qu’ils fussent d’Europe et d’Afrique du Nord, voire de la méditerranée orientale (le Liban, Israël etc…). C’est plus sensé car des pays comme l’Espagne, l’Italie et la France, sans oublier Malte et le Portugal, ont plus de liens avec la Mare nostrum que l’Allemagne ou l’Angleterre…
La France conservait aussi, par ce biais, une partie de son influence d’ancienne puissance tutélaire de la région. C’était aussi une façon d’aider les gens à se développer sur place, donc à rester chez eux. Car comme chacun sait, les capacités d’accueil de l’ France ont atteint leurs limites. En plus des contrats signés à Tunis, il y a aussi des accords sur la gestion des flux migratoires, un néologisme désignant la nécessité de maîtriser, voire d’inverser, les flux migratoires…
La France reprendra certainement l’initiative lors de la présidence française de l’Union. Ce sera l’occasion, nous l’espérons, de grandes avancées pour tout le continent.