Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Irak: la bataille de Bassorah

    Le président Bush avait raison en disant que la bataille de Bassorah serait un test. Mais pour qui? A l'évidence pour le Premier Minsitre Nouri al-Malik, grand chi'ite devant l'Eternel, mais aussi pour son armée, composée de nombreux chi'ites qui ont… déposé les armes, refusant de tirer sur d'autres chi'ites comme eux. Si compréhensible que soit cette attitude, elle augure mal de la suite. Aura-t-on jamais une armée irakienne monolithique, animée par le désir farouche de défendre la patrie irakienne contre n'importe qui?

        L'autre aspect de test, c'est évidemment le tenue de cette armée au feu. Or, n'étaient les Américains et les Anglais, cette armée ne parvenait pas à ramener les chi'itre de Moqtada al-Sader à la raison… Ce sont les Forces Spéciales amricaines qui ont emporté la décision…

        Un premier ministre qui doit montrer qu'il est oébié, une armée qui doit faire ses preuves au feu… Mais où va l'Irak? 

  • Dialogue entre l'islam et le christianisme

     

        Quelques faits, épars mais reliés entre eux d'un point de vue idéologique, sont venus compliquer un peu plus les conditions, déjà très difficiles, d'un dialogue entre l'islam et le catholicisme. Un mot de l'arrière-plan historique qui remonte aux tout premiers siècles de la religion musulmane: la nouvelle religion s'est principalement érigée contre l'atteinte à l'unité absolue de l'essence divine qu'elle croyait menacée par le trinitarisme chrétien…  Ce n'est pas le lieu de dire ici qui a raison ni qui a tort car il s'agit d'un article de foi et non d'un objet démontrable. Mais ce qui est incontestable, en revanche, c'est que  le soupçon d'idolatrie a longtemps pesé sur la religion de Jésus. Et ce, bien qu'au Moyen Age, même les théologiens juifs les plus conservateurs ont reconnu (Juda ha-Lévi dans son Cusar  et plus tard, au XIVe siècle rabbi Menahem ha-Méiri de Perpignan  avaient sincèrement admis qu'au delà des mots, le christianisme était bien une religion monothéiste comme les deux autres.

        Il y eut, on s'en souvient, le fameux discours de Ratisbonne. On n'y reviendra pas. Tout le monde a écrit la-dessus, j'avais moi-même commis un article paru en septembre, le 22 exctement dans le journal Le Monde sur la trialogue… Mais il y eut il y a tout juste quelques jours la conversion en grandes pompes par le Saint Père en personne, d'un musulman, établi en Italie, marié à une italienne catholique et père de plusieurs enfants. Cet homme, dirigeant d'un important quotidien italien aurait publié de véritables articles incendiaires contre son ancienne religion. Devant la montée des protestations, le Vatican a rappelé que l'admission d'un nouvel adepte au sein de l'Eglise n'impliquait que l'on s'identifait avec tous ses propos, passés ou à venir… Enfin, il y a la diffusion suri nternet du film d'un député hollandais s'en prenant violemment au document révélé des musulmans…

        Il faut savoir raison garder et réagir de manière intelligente. Je dis cela pour ceux qui se sentiraient blessés: le pape a le droit de convertrir qui il veut puisque les musulmans en font autant dans tous les pays d'Europe. Et l'on sait même que dans les pays musulmans les plus conservateurs, un certain nombre de citoyens se convertissent à la religion de Jésus en cachette… Il faut donc respecter la liberté de la conscience partout.

        La communauté musulmane de Hollande a réagi intelligemment en faisant une journée mosquées ouvertes. A ma connaissance, c'est la première fois que cela se produit et cette ouverture est sûrement le prélude à une autre ouverture, spirituelle, philosophique, voire religieuse.

        Le dialogue islmo-chrétien se poursuivra en dépit de touts les obstacles. Il connaîtra son apothéose lorsque nous fêteront une fraternité d'Abraham retrouvée.i

    Lien permanent Catégories : Religion
  • L'appel du roi Abdallah d'Arabie Saoudite

     

        Et si le salut venait des lieux où l'on attend le moins? C'est l'idée que l'on a en apprenant que le roi Abdallah d'Arabie Saoudite, le centre de l'islam le plus conservateur et le plus intransigeant, le wahabisme, vient de lancer l'idée d'un dialogue interreligieux de haut niveau entre le judaïsme, le christianisme et l'islam. Il faut bien réaliser ce que cela représente. Alors que Ben Laden et ses sbires reprochent au roi d'Arabie (qu'il nomme le roi sans couronne) de s'être rendu au Vatican et d'y avoir rencontré le Saint Père, le monarque saoudien propose d'amorcer un dialogue interreligieux là où la doctrine officielle était de ne reconnaître que l'islam en tant que religion de la Vérité suprême et absolue. Même s'il ne devait s'agir que d'un ballon d'essai, même si dans les frontières du royaume, peu en ont entendu parler, c'est un événement historique .

        Les hommes les plus conservateurs peuvent parfois faire des gestes inattendus et audacieux que l'on n'accepterait pas d'un autre… Mehanem Beguin a évacué le Sinaï, Ariel Sharon a rendu Gaz sans aucune contre-partie et le roi Abdallah propose quelque chose de radicalement nouveau… Que l'on sache bien: sur le sol de l'Arabie, nuelle synagogue, nulle église, rien qui ne soit isllamique… Quelle nouveauté! Même un ehirodnelle ne fait pas le printemps, elle l'annonce. A nous de le renforcer. 

    Lien permanent Catégories : Religion