Le séisme en Chine…
Les calamités naturelles tombent sur les pays et les peuples sans que l’on puisse vraiment les prévoir… Ceci paraît une vérité de la Palisse, mais pas pour moi qui suis né dans une ville qui a subi un terrible tremblement de terre en 1961. Quel spectacle pour un tout jeune enfant que de contempler la cité de sa naissance, réduite en poudre…, les gens errant dans la nuit, l’air irrespirable, les hommes et les femmes, à moitié, surpris dans leur sommeil.
Il faut aider la Chine a soigner ses blessés et à reconstruire les villes et les villages endommagés. Il est certain que le Chine n’imitera pas l’exemple birman et permettra aux travailleurs humanitaires d’entrer dans son territoire et de voler au secours des populations sinistrés.
En quelques heures, le nombre de victimes a été multiplié par mille. De quelques morts on est passé à plusieurs dizaines de milliers de victimes dont près de 900 étudiants ensevelis sous les décombres des bâtiments où ils se trouvaient.
Nous devrions tous, tant que nous sommes, méditer la vulnérabilité de notre humaine condition. Au lieu de nous faire du mal les uns les autres, entraidons nous.
Un philosophe médiéval néo-aristotélicien du nom de Maimonide (1138-1204) répartissait l’origine des maux qui s’abattent sur le monde en plusieurs catégories. Après avoir énuméré le mal qui nous vient de la nature, de la nourriture, du climat, etc… il explique que l’on peut obvier à chacun de ces maux, à l’exception d’un seul : celui que les hommes s’infligent sans raison, les uns aux autres. Je mets en italiques sans raison…