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LE PAPE BENOÎT XVI EN AUSTRALIE : LES PRÊTRES ET LE CÉLIBAT

LE PAPE BENOÎT XVI EN AUSTRALIE : LES PRÊTRES ET LE CÉLIBAT
    Décidément, ce sont toujours les événements  latéraux qui préoccupent la presse. Dans cette édition des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) en Australie, ce sont les démêlés de certains prêtres et religieux indélicats qui attirent, comme d’habitude, l’attention de la presse. Que l’on me comprenne bien : les viols ou agressions sexuelles contre mineurs ou autres sont absolument affreux et  absolument condamnables. Je dis simplement qu’un déplacement su important, avec une telle foule de jeunes venus du monde entier, mérite un meilleur traitement et une meilleure couverture médiatique.
    Mais n’évitons pas ce délicat et scabreux sujet :   que des prêtres et des religieux agressent des enfants est une chose inouïe, absolument étrangère à l’enseignement du magistère. De telles personnes n’ont pas, semble-t-il, leur place au sein de l’Eglise. Et le Saint Père a d’ailleurs présenté des excuses publiques en exigeant que les coupables soient traduits en justice. Ils seraient un peu plus de cent, nous dit-on. Mais cela en fait cent de trop.
    Que le chef de l’Eglise, la plus grande religion du monde, ait condamné ces actes inqualifiables et assorti cette condamnation d’excuses publiques, constitue un tournant qui n’étonne pas de la part d’un grand homme comme le pape Benoît XVI ; comment peut-on trahir la confiance de parents qui vous confient leurs enfants, ce qu’ils ont de plus cher au monde, alors qu’on est censé les catéchiser ?
    Il faut compatir avec les enfants victimes et leurs familles. Leur demander pardon, leur offrir une réparation et écarter à tout jamais les coupables. Mais le plus important reste à faire, c’est la réflexion sur la possibilité pour un être humain, d’assumer un célibat absolu sa vie durant. Loin de moi l’idée de préconiser à une confession qui n’est pas la mienne de changer sa constitution ecclésiale, mais il y a lieu de réfléchir sur ce phénomène qui se reproduit sur tous les continents : en Amérique, en Australie, en Europe, en Orient, partout !
    Et pourtant, ce phénomène ne représente qu’un pourcentage infime au sein de l’Eglise. On ne le souligne pas assez. L’écrasante majorité des prêtres est constituée d’hommes bons, humbles et vertueux. Il faudra donc soit durcir les conditions d’admission au stade même du noviciat soit réformer. C’est peut-être dur, mais c’est ainsi. Et rendons hommage encore une fois au pape qui a eu le courage de présenter ses excuses aux victimes et à leurs familles.

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