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QUELLE CONDUITE FACE A LA RUSSIE ?

QUELLE CONDUITE FACE A LA RUSSIE ?
    Alors que le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, préconisait des sanctions contre la Russie, ou, en tout cas, les considérait comme envisageables, l’Elysée semble avoir changé son fusil d’épaule et affirme désormais miser sur le dialogue  et s’éloigner ainsi d’une attitude ferme et déterminée à l’égard de Moscou.
    Est-ce la bonne solution ? Alors que les voisins de Moscou, Arménie, Azerbaïdjan et d’autres petites républiques ne cachent plus leurs craintes à l’égard de Moscou, notamment ce grand pays qu’est l’Ukraine abritant dans sa base de Sébastopol la marine russe, l’Europe donne la mauvaise impression d’accepter le coup de force. Il est vrai que les USA eux-mêmes sont, pour le moment, réticents à l’égard de sanctions, probablement parce qu’ils veulent imposer  à la Russie un marchandage concernant l’Iran…
    Un éditorial du Financial Times montre que l’on atteindre la Russie de M. Poutine d’une manière qui laissera des traces : les grands oligarques russes, basés à Londres, peuvent voir leurs capitaux saisis, être interrogés sur l »origine exacte de leurs fonds, se voir refuser des visas ou des inscriptions au registre de commerce. Bref, le talon d’Achille des maîtres du Kremlin est le même que l’instrument de leur puissance… l’argent.
    Que pourrait faire la direction russe si les oligarques se mettaient d’un autre côté que du leur ? Les affaires passent avant tout. On a tort de penser que l’Europe ne peut se pas se passer du gaz et du pétroles russes. Il y a tant d’autres choses que nous avons et dont les Russes ont besoin. La technologie de pointe, les fournitures de céréale, les biens de consommation dont le marché russe, marché émergent est si friand… Et enfin, l’instauration d’une politique plus sévère de visas pour les touristes russes de la classe supérieure émergente…
    Toutes ces catégories n’accepteraient jamais que leurs affaires ou leurs voyages soient réduits à cause d’une canonnade contre Tbilissi…
    Il faut être ferme. D’autant que la direction russe pourrait rééditer le coup de l’Ossétie et de l’Abkhazie en Ukraine et ailleurs… Qu’on se le dise.

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