ISRAÊL ET LES BEATLES
Le 25 septembre, peu avant le nouvel an juif qui tombe le 30 septembre et le 1er octobre ; Israël accueille enfin les survivants du groupe des Beatles. En quoi cette mention nous intéresse-t-elle ? Par sa préhistoire.
Nous apprenons par une tribune libre de l’ancien député et ministre israélien Yossi Sarid, parue dans le journal Maariv, que son père, jadis haut fonctionnaire au ministère de l’éducation, avait été impliqué dans la décision de ne pas accueillir le groupe des Beatles en 1965…
En effet, en 1965, le gouvernement de l’époque avait jugé que ces quatre anglais aux longs cheveux étaient susceptibles de «corrompre» la jeunesse haloutsique, des pionniers, qui s’occupaient, pour se distraire, dans un pays sans télévision (on est en 1965 !) ; de rondes de hora, de chants le soir et d’amour la nuit…
Que le temps passe ! Et maintenant, dans un Israël qui ressemble plus tout autre pays de la région, à l’Amérique, on chante et danse au sons de la bonne musique anglo-saxonne et le plupart des jeunes conscrits partent comme des hippies en Inde ou en Thaïlande pour oublier leurs trois ans d’armée. Mais certains sont revenus dare-dare lorsque leur pays était en danger.
Il est intéressant de noter les réaction ceux qui, en 1965, avaient quinze ou vingt ans et attendaient les Beatles comme leurs parents la rosée dans les champs du Néguev…
Espérons que ce retour annonce la venue tant espérée de la paix dans cette région qui vit l’émergence de la civilisation, la naissance de l’écriture et l’amour multiple de D-.