LA JUSTICE PRIVEE ET L’AFFAIRE BERBARD TAPIE
La résolution du contentieux entre l’ancien hommes d’affaires Bernard Tapie et le Crédit lyonnais fait encore couler beaucoup d’encre : M. Tapie a dû être entendu par une commission parlementaire et la presse ne cesse de revenir sur un événement qui n’est pas si rare que cela mais qui était encore inconnu du grand public. Il s’agit de la justice arbitrale, dite privée, puisque deux parties en contentieux s’adressent à des personnalité hors du commun pour régler une affaire, au lieu d’aller au prétoire.
Ce genre d’affaires se déroulent tous les deux jours à Paris mais aucune de justice ‘en a entendu parler ; les juges privés et les arbitres se tiennent dans de grands salons des plus beaux hôtels parisiens et personne n’es là pour écouter ni suivre les débats qui restent secrets.
Lorsque un Etat est opposé à une compagnie pétrolière et que l’enjeu se monte à des dizaines de millions d’Euros, la justice ordinaire ne peut rien.
Ce qui s’est passé avec M. Tapie n’est pas une exception ; tout simplement, les sommes en question donnent le tournis aux petits salariés que nous sommes.
En outre, une règle a été gravement violée : la confidentialité absolue sur l’affaire et les émoluments des juges arbitraux : € 300. 000 par personne..
Ce que l’on oublie, c’est que les tribunaux ordinaires s’occupaient de l’affaire depuis 14 ans !