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FINANCES ET ETHIQUE ?

 

FINANCES ET ETHIQUE ?
     Le journal La Croix de ce matin consacre sa une à la question suivante : faut-il une éthique à la finance ? C’est-à-dire devons nous laisser le marché tout régler ou plutôt tout dérégler pour ensuite que tous les ,citoyens et surtout l’Etat, à savoir nous tous, ayons à payer les pots cassés (si on me permet cette expression un peu triviale) ?
    Dans un autre journal, économique celui-ci, La Tribune, on peut lire une bonne vingtaine de propositions de grands patrons qui optent pour une remise en ordre des finances internationales. Assez curieusement, tous ces hommes qui sont des libéraux en diable, pourrait-on dire, optent pour un retour en force de l’Etat, non point, certes, pour du dirigisme économique, mais pour réglementer la vie financière et en bannir certaines pratiques «pourries» ou carrément véreuses…
    Et puisqu’on cite ce dernier adjectif, il faut signaler que la seule rumeur de la création par la Maison Blanche d’un organisme financier de faire la femme de ménage, c’est-à-dire de racheter tous les actifs véreux des banques et autres organismes financiers a redonné confiance aux bourses.
    Il est bon d’installer un tel organisme, mais est-ce que cela suffira. Déjà avant l’été, alors que l’on commençait à parler abondamment de la crise des subprimes en Europe, Madame Lagarde, la ministre française de l’économie, se demandait si les banques avaient tout dit, si elles n’avaient rien caché sur leur situation réelle, à l’instar d’un malade qui souffrirait de multiples pathologies en n’en laissant apparaître qu’une seule, tandis que les autres, celles qu’il dissimule, resurgiraient les unes après les autres.
    On ne peut pas laisser les banquiers centraux ou privés agir de la sorte. Tous, tant que nous sommes, avons besoin de banques pour notre salaire, nos paiements, nos prêts, nos achats, nos legs etc… Ce qui signifie que ces organismes se situent au cœur même de notre vie : ils n’ont pas le droit de la détruire. Il faut un règlement qui le leur interdisent. Gagner de l’agent, oui, mais pas à n’importe quel prix.
 

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