IL Y A TRENTE CINQ ANS LA GUERRE DE KIPPOUR
Une autre époque, une autre mentalité, oui, un autre monde Quelle chemin parcouru : depuis trente-cinq ans, le 6 octobre 1973, date fatidique choisie par les ennemis implacables d’Israël pour lancer leur attaque contre ce petit pays, le jour le plus sacré de l’année liturgique juive : le jour des propitiations, le jour du pardon et de la rémission des péchés de tous les hommes.
Ce jour là, alors que le monde juif dans son ensemble était en prières, Syriens et Egyptiens lancent une offensive qui se voulait foudroyante et qui après quelque succès initiaux se transforma en débâcle cuisante pour eux puisque Tsahal parvint non seulement à les repousser mais à envahir leurs territoires respectifs, à parvenir jusqu’au kilomètre 101 du Caire, à tenir à sa merci et à encercler entièrement la IIIe armée égyptienne (laquelle n’avait plus d’eau douce) et à écraser l’armée syrienne qui reflua vers Damas en catastrophe.
Certes, ce fut la première fois que des armées arabes tenaient aussi longtemps contre Israël. Mais cela leur coûta très cher en hommes, en matériel et en image. Car chacun se souvient des chars israéliens au km 101 et ces soldats égyptiens autorisés à charger des jerry can d’eau douce sur des chars amphibies désarmés.
Il faut surtout se souvenir des victimes et se promettre d’éviter à l’avenir une nouvelle guerre, même si, hélas, le terrorisme des Palestiniens et un certain nombre de provocations ne présagent rien de bon.
Malgré tout, il convient d’espérer et de persévérer : quand on voit ces négociations qui n’aboutissent pas, ce jeune caporal Gil’ad Schalit reclus dans une geôle souterraine depuis plus de deux ans, on ne peut qu’espérer et prier. Un jour, peut-être, les prières de paix des uns et des autres seront exaucées.