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DOMINIQUE STRAUSS-KAHN

 

DOMINIQUE STRAUSS-KAHN…
    En écoutant hier ou avant-hier les démêles à la professionnels et sentimentaux d’un homme que j’admire, en l’occurrence l’ancien ministre français Dominique Strauss-Kahn, je ne parvenais pas à maîtriser ma colère et mon étonnement. Sans me faire le défenseur des relation sentimentales extra-conjugals, je considère que le puritanisme et la pudibonderie des mœurs américano-protestantes ne sont pas de saison. Et je pense notamment à Gary Hart, beau candidat à une investiture pour l’élection présidentielle, qui perdit toutes ses chances car on le surprit un matin, sortant du domicile d’une femme, fort bien de sa personne, mais qui pratiquait un amour tarifé… Exit Gary Hart, donc, même si les USA avaient par là même perdu un candidat de qualité.
    Pour Dominique Strauss-Kahn, je suis en colère car c’est un homme de grand talent, promis à un brillant avenir et qu’il vient de compromettre assez sottement en cédant à des tentations… Ses détracteurs diront même que ce n’est pas la première fois.
    Que l’on me comprenne bien : je ne suis pas en train de donner une leçon de morale, je ne suis pas en train de m’immiscer dans la vie privée d’un homme que je respecte, je note simplement qu’au moment où Dominique Strauss-Kahn a un rôle immense à jouer pour contribuer au sauvetage de l’économie mondiale en qualité de Directeur général du Fonds Monétaire International, le voilà englué dans une affaire sordide…
    Me permettra-t-on une petite réflexion quelque peu désabusée ? Notamment sur les hommes politiques de tous niveaux et l’attrait irrésistible que présente pour eux le corps des belles femmes ?
    Comment des hommes mûrs, ayant vécu –et largement- les plaisirs de l’amour et du sexe, peuvent-ils, même arrivés à un tel niveau de responsabilité, oublier leur dignité, leurs liens familiaux pour se compromettre de la sorte ? Je sais bien que l’amour que l’on ressent pour une femme est fort, voire violent ; mais il s’agit d’amour et non de lubie sexuelle. Cela peut arriver si l’on rencontre soudain, et de manière inattendue, l’homme ou la femme de sa vie, mais cela ne doit pas se transformer en habitude. Enfin, il me semblait que l’on devait séparer le travail du reste…
    J’espère cependant que les Américains n’auront pas la tête de D. Strauss-Kahn et qu’aucune irrégularité administrative ou financière n’a été commise. Pour le reste, je pense qu chacun d’entre nous est jugé par ses actes.
 

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