ISRAÊL ET LA FRANCOPHONIE
Un sommet se tient ces jours ci à Québec et il a pour objet la francophonie. Cette solidarité entre les peuples ou les nations dont l’une des langues est le français souffre pourtant une exception des plus inexplicables et des plus injustifiables : l’absence, voire le rejet d’Israël, dû à la politique agressive du Liban qui considère qu’Israël ne saurait faire partie d’une telle organisatrice alors que 20% de la population d’Israël (au bas mot) parle le français.
En effett, du nord au sud, de Dan à Beershéva, vous pouvez demander votre en français. Une ville comme Natanya ne parlait que le français jusqu’à l’arrivée des juifs russes qui ont modifié l’équilibre linguistique. Il en allait de même d’une ville portuaire comme Ashdod où le français régnait en maître absolu jusqu’à il y a peu d’années.
Il faut faire cesser cette anomalie qui consiste à rejeter Israël de l’union de la francophonie.. Un Etat comme Israël a tout à fait sa place dans une telle association. Il est d’ailleurs étonnant de voir le Liban suivre une telle politique de refus et de rejet, lui qui se veut précisément une mosaïque de peuples et de cultures et qui se disait, il y a peu, la Suisse du Moyen Orient. Or, justement, la Confédération Helvétique pratique plusieurs langues et est un modèle d’ouverture et d’esprit conciliant.
Le petit Liban qui est hélas au bord de la désintégration devrait savoir où se situe son intérêt bien compris. C’est-à-dire dans le camp des démocraties occidentales et du dialogue ds cultures authentiques.