DOMINIQUE STRAUS-KAHN BLANCHI PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DU FMI
Dois-je cacher mon soulagement de voir que M. Strauss-Kahn a finalement retrouvé la confiance de ses pairs et que l’affaire de son aventure extra-conjuguale est classée. J’ai cependant une pensée pour le mari trompé par une épouse volage qui savait pertinemment qu’elle avait affaire à un séducteur patenté et impénitent.
Quelques remarques : en Europe, on n’est pas très regardant sur ces sujets là contrairement aux Etats Unis où règne un puritanisme sourcilleux. Je me souviens d’une réunion très importante qui réunit, il y a une bonne quinzaine d’années, à la campagne, les hiérarques d’un grand parti jadis au pouvoir. Eu égard à la gravité des sujets à débattre et du sérieux de la situation politique, les organisateurs avaient décrété la non-invitation des épouses ; ce qui conduisit certains de ces messieurs rétorquer qu’ils avaient l’intention de venir au séminaire, accompagnés non point de leurs épouses mais de leurs maîtresses Tout un programme.
Et je ne remonterai pas jusqu’à Napoléon Bonaparte qui exprimait cette subtile dialectique amoureuse dans un langage digne de l’officier d’artillerie qu’il était.
Est-ce que l’activité des hommes (et des femmes) politiques les contraint à de tels débordements ou dérapages ? Je ne sais.
Pour notre cas précis, il convient de rappeler que l’intéressé a toujours été coutumier du fait et qu’avant son départ pour Washington il avait été maintes fois mis en garde contre son penchant. Rien n’y fit.
Je pense que son épouse devrait le convaincre à consulter un psychothérapeute ; j’ai dit UN psychothérapeute pas une…