LES ÉLECTIONS AMÉRICAINES : LE PRÉSIDENT SORTANT ET LES DEUX CANDIDATS.
Vivement que cela se termine ! Entre la crise financière et les élections américaines, plus rien d’autre ne pouvait exister dans les radios, les télévisions et les journaux. C’est vrai, les USA sont l’unique hyper-puissance et de leur politique dépendent la paix et la prospérité du monde, mais tout de même ! Mais ce n’est pas le point que je souhaite soulever.
Ce que je veux mettre ici en avant, c’est que le grand absent des élections, celui qui pourtant se retire alors que le candidat démocrate ne lui épargne aucun de ses traits, c’est Georges Walker Bush. Toute l’ingéniosité ou la duplicité de Obama a consisté à dire et à marteler que voter pour son adversaire, c’était prolonger de quatre années supplémentaires le mandat de G. Bush. Examinons de près le contenu de sa campagne : le concept de change (changement esr d’une vacuité vertigineuse ! Ce même slogan (cela convient mieux que concept) qu’il faisait ânonner à des foules naïves, soucieuses d’espérer un avenir un poins gris que leur triste quotidien. Et malgré le vide des promesses et le vague du programme économique, ces mêmes foules ont continué de suivre et d’y croire.
Mais le vrai moteur de cette vague démocrate, ce n’est pas la personnalité du démocrate, ce n’est pas l’intelligence ni l’attrait de son programme, c’est la presse, même la presse intelligente qui a vomi Bush (le mot n’est pas trop fort). Que l’on compare le nombre et la qualité des organes de presse ayant proclamé leur soutien et leur adhésion au sénateur de l’Illinois, aux feuilles qui roulent pour son adversaire républicain. C’est atterrant.
Si l’on cherchait dans l’histoire des USA un rejet comparable il faudrait remonter très loin dans le passé. Et pourtant, Bush a été l’homme du 11 septembre, l’homme qui ne s’est pas effondré après la terrible attaque au cœur même des USA. L’homme qui sut programmer la riposte en obtenant un mandat pour aller en Afghanistan, chasser Ben Laden, contraindre le Pakistan à jouer un peu moins le double jeu et enfin, dernier mais non moindre, à chasser Saddam du paysage politique du Proche Orient.
Je vois d’ici les réactions. Mais l’histoire n’est pas l’actualité. Il ne faut pas réagir le nez sur le guidon ni laisser l’émotivité nous dicter nos analyses. Certes, Bush n’est le Messie mais ce n’est pas plus le diable. Et si Obama, auquel nous présentons nos condoléances pour la disparition de son grand’ mère, devait remporter cette élection, ce sera à sa diabolisation de Georges Bush qu’il le devra.
Et au rôle de la presse .