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LA RENCONTRE DU G 20 DE WASHINGTON

 

 

LA RENCONTRE DU G 20 DE WASHINGTON
    C’est une action courageuse mais probablement un avertissement sans frais que cette rencontre de Washington qui débitera ce week-end aux USA. Le président Sarkozy, à l’origine de ce la rencontre, entend faire valoir cinq points importants visant à réguler plus étroitement la finance internationale, responsable de la longue crise qui s’est abattue sur le monde occidental et les économies qui lui sont rattachées.
    Malheureusement, les discours des deux présidents, américain et française, sont de véritables études d’un contraste tant ils se tournent le dos. Le Français clame la nécessité de réformer en profondeur et l’Américain, sur le départ, lui répond que ce n’est pas le capitalisme qui est en cause, que le libre échange est une nécessité vitale et que c’est qu’il faut, c’est une simple opération d’assainissement.
    On peut dire que ce sont deux méthodes, deux cultures qui s’opposent. La presse américaine a même repris en français l’expression si honnie aux USA de dirigisme économique à la française. Ce n’est pas entièrement faux, mais les Français ont raison de dénoncer par avance, un remède cosmétique à une crise ravageuse.
    Alors, un coup pour rien ? Probablement. Mais on parle déjà d’une nouvelle rencontre vers la mi février lorsque le nouveau locataire de la Maison Blanche sera enfin dans ses meubles. Le nouvel élu a carrément repris les grosses pointures de l’administration Clinton où l’on chercherait vainement le moindre Afro-américain. Il est vrai que ce n’est pas la couleur de la peau ni l’idéologie qui créent la compétence. Pour l’acquérir, il faut une longue ascèse et beaucoup d’humilité. Mais ce n’est pas le sujet.
    Être au chevet de l’économie moniale qui en a bien besoin, là est la question. Une fois de plus, l’Amérique doit être au rendez-vous pour réformer le statut du dollar et les accords de Bretton-Woods qui remontent à 1944 ! Et les USA ne seront au rendez vous qu’à partir du 20 janvier 2009. Et nous n’avons pas d’autre choix que de les attendre.
 

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