L’ÉCHANGE, LE FILM DE CLINT EASTWOOD
Je sors du film du clint Eastwodd, L’échange. Un film magnifique, émouvant, bien fait, excellent tournage, formidable actrice. Bien sous tous rapports. Un peu long vers la fin, sans véritable rebondissement pour justifier les vingt dernières minutes. Mais tout de même, près de deux heures dans l’attente, la surpise et l’espoir.
Los Angeles, 1928. Une police corrompue, violente, aux méthodes expéditives et une ville sous coupe réglée, véritablement. Une délicieux petit garçon qui n’ a jamais connu son père mais toute la joie et la raison de vivre des jeune maman. Un jour, celle-ci doit remplacer au travail une de ses collègues absente. Elle laisse seul son fils dans la vaste demeure. Au retour, personne. En désespoir de cause, elle prévient la police qui n’en peut mais… Et soudain, cinq mois après la disparition, la police annonce à la maman qu’on a retrouvé son fils. Et là, l’intrigue commence, ce n’est pas son fils…
Dès cet instant fatidique, c’est une cavalcade d’événements et de rebondissements. La police veut imposer sa raison : cette femme a perdu la raison, elle réclamait son fils et une fois qu’on le lui a trouvé et rendu, elle s’entête en disant que ce n’est pas lui. Et qu’il faut continuer à la chercher.
Clint Easrwood a fait un film attachant qui dépeint avec l’émotivité propre aux Américains les maux qui se sont abattus sur l’Amérique depuis le commencement : gigantisme, pègre, corruption, injustice, loi du plus fort, rapt d’enfants, internement psychiatriques abusifs, enfants dévoyés et diaboliques, etc…
Un film à voir aussi pour les multiples expressions, les diverses formes que peut prendre l’amour maternel.