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LES USA ET L’EUROPE

LES USA ET L’EUROPE
Que va faire le nouveau président américain dont le monde entier semble tant attendre ? Et comment l’Europe, force politique émergente, va-t-elle coopérer avec lui ? Il est certain qu’une une nouvelle approche du lien transatlantique va voir le jour. Mais il n’est pas évident que les espoirs placés dans le nouvel hôte de la Maison Blanche se concrétisent.

 



LES USA ET L’EUROPE
Que va faire le nouveau président américain dont le monde entier semble tant attendre ? Et comment l’Europe, force politique émergente, va-t-elle coopérer avec lui ? Il est certain qu’une une nouvelle approche du lien transatlantique va voir le jour. Mais il n’est pas évident que les espoirs placés dans le nouvel hôte de la Maison Blanche se concrétisent.
Cela n’a rien à voir avec la volonté de l’homme qui vient d’être élu. Il y va des intérêts des uns et des autres. L’historien von Clausewitz (ob. En 1831 à Breslau) disait que les conflits ne naissent pas de la volonté des hommes mais de l rupture d’équilibres. Ce qui veut dire en clair, que, quelles que soient les intentions généreuses de ce nouveau président, si les circonstances le forcent à défendre mordicus les intérêts américains contre le reste du monde, il choisira son pays et ses bien-être contre le reste du monde.
Il y a au moins trois grands points sur lesquels les USA sont attendus par l’Union Européenne et le reste du monde : la crise économique, la crise du Proche Orient et l’écologie.
En ce qui concerne la crise économique, le nouvel élu st en train de découvrir  l’étendue du désastre : cela conforte l’idée que les Républicains, conscients de l’état réel de l’économie américaine, ont préféré passer la main, laissant à d’autres le soin de nettoyer les écuries d’Augias et espérant revenir au pouvoir quand on y verra plus clair… Ici aussi, le président américain n’hésitera pas : si ses intérêts vont à l’encontre de ceux de l’UE, il n’hésitera pas un instant. Et c’est malheureusement, ce qui risque de se produire. Et chacun sait que nos économies, notamment celle de l’Allemagne, ne repartiront que les USA reprennent et stimulent leur économie.
La crise du Proche Orient ne constituera pas le point central, le souci de la nouvelle administration américaine. Certains leaders arabes l’ont dit hier sur Arte dans un télévision un peu terne : le nouvel élu est plein d’idées, il veut tout changer mais quand on lui montrera les rapports de la CIA et des services de renseignements de l’armée, il comprendra. Tout le monde a remarque le petit sourire en coin de Georges Bush ces dernières heures… L’alliance indéfectible avec Israël sera encore plus renforcée, les mouvements terroristes (Hamas, Hezbollah, etc…) seront encore plus isolés. En fait, rien ne changera quant au fond, mais la rhétorique sera différente. Ne dit-on pas, en français, se payer de mots.
Enfin, l’écologie, sur ce point, le changement sera peut-être réel, mais là aussi aucune mesure contraire aux intérêts américains ne sera prise : c’est une donnée de base. Nous prévoyons plutôt un repli des USA sur eux mêmes dans les six ou neuf mois, lorsque le nouvel élu devra se concentrer sur la situation intérieure et restaurer les millions d’emplois détruits par la crise…
Il ne faut jamais trop parler. Il l’apprendra à ses dépens : la pire des inflations est celle du discours.

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