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l’accompagnement des mourants : un bonne loi

l’accompagnement des mourants : un bonne loi
Ce matin, rentré de Genève, je n’ai pas longtemps hésité pour le sujet de l’article à écrire : ce ne sera pas les troubles dans les départements d’Outre-mer où je souhaite le retour au calme et l’amélioration des conditions de vie, ce ne sera pas, non plus,  la folle cavale des deux détenus dangereux, évadés de la prison du centre de la France et qui ont été repris, non ce sera la loi proposée cet après-midi par le député français Léonetti pour l’accompagnement des mourants.

 

 

l’accompagnement des mourants : un bonne loi
Ce matin, rentré de Genève, je n’ai pas longtemps hésité pour le sujet de l’article à écrire : ce ne sera pas les troubles dans les départements d’Outre-mer où je souhaite le retour au calme et l’amélioration des conditions de vie, ce ne sera pas, non plus,  la folle cavale des deux détenus dangereux, évadés de la prison du centre de la France et qui ont été repris, non ce sera la loi proposée cet après-midi par le député français Léonetti pour l’accompagnement des mourants.
De quoi s’agit-il ? Tout le monde, a connu ou connaîtra, hélas, un jour, la douleur de perdre un parent. La loi précédente prévoyait que des membres d’une famille dont un parent allait vivre ses derniers jours, pourrait prendre un congé pour veiller cet être qui allait nous quitter. Mais ce congé, certes, autorisé, n’était pas du tout rémunéré. Ce qui posait problème.
La présente loi étend à trois semaines la possibilité pour un salarié de s’absenter de son poste de travail et lui alloue 47 € par jour, à cet effet. Les statistiques indiquent qu’une personne sur cinq, vous rendez compte, une sur cinq meurt en présence d’un parent. Les quatre autres, que ce soit chez elles ou à l’hôpital, quittent ce bas monde dans l’extrême solitude. Cette loi est donc très bonne. L’autre partie des statistiques indique que l’agonie dure en moyenne dix jours…
Qui ne se souvient de ces jours horribles où l’on s’accroche au moindre espoir, où le personnel de la clinique rase les murs, évite votre regard, se montre très compatissant, ce qui vous met en tête les développements les plus noirs. Certes, nous sommes tous mortels, mais l’accompagnement des mourants est chose essentielle. Même l’humanité la plus primitive s’était déjà, en des temps immémoriaux, distinguée du reste de la création en adoptant des rites funéraires et en entourant les défunts d’un culte (le culte des ancêtres : Ahnenkult,  vient de là), voire d’une vénération. Le jeu de mots biblique sur ABOT et OBOT s’explique ainsi : il est interdit de pratiquer la nécromancie, de faire parler les morts , comme la sorcière d’Endor (Livre de Samuel, avec le roi Saül), alors on a instauré ce fameux culte des ancêtres, au premier rang duquel se trouvent assurément les trois patriarches. Mais cessons ce ton  professoral que certains mineurs intellectuels détestent tant… Ne les irritons pas en cette matinée de sports d’hiver…
Vers la fin de son livre, le prophète Isaïe (VIIIe siècle avant Jésus) consolait son peuple en disant dans une magnifique formule que Dieu annihilerait la mort et effacerait les larmes de toutes joues humaines.
Nous croyons en l’Eternel. Mais cette promesse ne s’est toujours pas réalisée.

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