LA POLITIQUE INTERIEURE FRANCAISE
Il suffit de feuilleter certains journaux nationaux ou étrangers pour s’en rendre compte : la situation intérieure française est préoccupante et ne promet pas de s’améliorer dans les temps qui viennent. A quoi est due cette situation ?
Certes, la crise, totalement imprévue de longue date, est venue déjouer toutes les prévisions et tous les plans, les promesses et les espoirs de la campagne électorale. Ce n’est pas la faute de Nicolas Sarkozy et la gauche n’aurait guère fait mieux. Le système économique mondial, basé sur le pétrole et la spéculation financière ont causé des bouleversements dont nous ne verrons pas la fin de sitôt /
LA POLITIQUE INTERIEURE FRANCAISE
Il suffit de feuilleter certains journaux nationaux ou étrangers pour s’en rendre compte : la situation intérieure française est préoccupante et ne promet pas de s’améliorer dans les temps qui viennent. A quoi est due cette situation ?
Certes, la crise, totalement imprévue de longue date, est venue déjouer toutes les prévisions et tous les plans, les promesses et les espoirs de la campagne électorale. Ce n’est pas la faute de Nicolas Sarkozy et la gauche n’aurait guère fait mieux. Le système économique mondial, basé sur le pétrole et la spéculation financière ont causé des bouleversements dont nous ne verrons pas la fin de sitôt /
Après des années d’immobilisme, la France s’était assoupie et le nouveau pouvoir avait arrêté un train de mesures, de réformes, susceptibles de remettre le pays sur les rails. Ce fut une pluie de réformes qui se justifiaient car le pays n’avait pas bougé depuis longtemps : souvenez vous, dès que le gouvernement de l’ancienne époque décidait une mesure et tentait de la mettre en application, les Français étaient vent debout et le pouvoir capitulait. On a alors fait croire aux gens qu’ils étaient un peuple à part, éloigné des vicissitudes du monde ambiant, et on a excogité la notion d’exception française ! Ce fut un leurre qui se paie cher, très cher aujourd’hui. Les trente-cinq heures aidant, les gens ont cru, en toute bonne foi, qu’ils pourraient gagner plus en travaillant moins. Je m’empresse de dire que ce souhait, certes, irréaliste, est parfaitement légitime et correspond aux aspirations de la nature humaine. Mais voilà, un enfant verrait rapidement qu’aujourd’hui, il faut œuvrer deux ou trois fois plus pour gagner ce que l’on gagnait il y a cinq ou dix ans.
Les réformes étaient non pas nécessaires, mais vitales. Elles furent donc décidées mais leur mise en application se heurte toujours à un mur. Un exemple de cette mentalité prépondérante de refus, de déni de la réalité : les dirigeants syndicaux décident d’une nouvelle journée d’action avant même d’avoir été reçus par le Président de la République… Dans les Antilles françaises, où sévissent, certes, des dysfonctionnements craints, on demande d’un coup 200 € d’augmentation pour plus de 55. 000 salariés. Quand on sait que dans la fonction publique territoriale ou d’Etat, les augmentations salariales ne dépassent jamais 0,5 ou 0, 75 %, on est fondé à se poser des questions. Eh bien, là aussi, foin de l’équilibre budgétaire, il faut ce qu’il faut. Chacun se soucie de son pré carré sans se dire qu’on forme une nation et que les efforts doivent être consentis dans le calme pour arriver à une situation meilleure. Et pour finir, lorsque le gouvernement procède ç des fusions bancaires et veut nommer un homme compétent à leur tête, c’est un tollé général. Mais que faire pour que le pays avance et comprenne ?
L’Euro est responsable d’une renchérissement général du coût de la vie, mais savons nous combien de dévaluations nous aurions eu à subir s’il n’avait pas été imposé ? Et la sécurité sociale ! Certes, il faut faire des économies sur tout, sauf sur la santé . Mais même un ministre communiste de la santé avait dit jadis que la santé n’avait pas prix mais bien un coût. Et cette année nous avons derrière nous un déficit de 15 milliards d’Euros. Mais qui peut bien continuer à avancer ainsi ?
En plus de la mentalité, de la crise et du désordre international, c’est peut-être à la mort de l’ancien monde, de l’ancien système que nous assistons. Le chômage va encore augmenter et nous pensons à ceux qui ont perdu ou vont perdre leur emploi. Que faire ? Je ne sais.
En revanche, j’aurai un petit mot de conclusion pour certains auteurs de commentaires, véritables discours d’analphabètes. ON peut dire de l’internet ce que Esope disait de la langue : c’est la meilleure et la pire des choses…
On se demande parfois comment ils lisent et surtout comment ils s’arrangent pour tirer d’un article exactement le contraire de sa véritable teneur. Mais il faut répondre à la bêtise par de l’humour. Prions donc en cette journée du Seigneur pour ceux qui pensent avec autre chose que leur cerveau. Et les Evangiles disent bien : heureux les pauvres en esprit. Ils disent aussi : A bon entendeur, salut !