LE PRÉSIDENT OMAR EL BÉCHIR, INCULPÉ
Enfin, la justice pénale internationale vient de prouver qu’elle peut être effective, ou, pour reprendre un vieux proverbe oriental, qu’elle n’est pas un couteau sans lame…
Ce qui se passait au Darfour depuis si longtemps était intolérable. De si nombreuses fois, les Soudanais, et leur chef, avaient été prévenus de cesser leurs persécutions contre de pauvres réfugiés dont plus de 300 000 ont perdu la vie sans compter tant d’autres qui ont été déplacés et meurtris. Malheureusement, dès que de telles mesures sont prises contre des tyrans africains, ceux-ci crient au néo-colonialisme, au racisme, etc… oubliant que la justice internationale vole au secours d’autres hommes noirs, persécutés par leurs propres frères.
LE PRÉSIDENT OMAR EL BÉCHIR, INCULPÉ
Enfin, la justice pénale internationale vient de prouver qu’elle peut être effective, ou, pour reprendre un vieux proverbe oriental, qu’elle n’est pas un couteau sans lame…
Ce qui se passait au Darfour depuis si longtemps était intolérable. De si nombreuses fois, les Soudanais, et leur chef, avaient été prévenus de cesser leurs persécutions contre de pauvres réfugiés dont plus de 300 000 ont perdu la vie sans compter tant d’autres qui ont été déplacés et meurtris. Malheureusement, dès que de telles mesures sont prises contre des tyrans africains, ceux-ci crient au néo-colonialisme, au racisme, etc… oubliant que la justice internationale vole au secours d’autres hommes noirs, persécutés par leurs propres frères.
Comment faire, à présent, pour faire exécuter cet arrêté et procéder à l’arrestation de cet homme qui demeure, ne l’oublions pas, un chef d’Etat en exercice ?
Saluons le courage du procureur qui a, nonobstant tous les obstacles, réaffirmé les droits du droit et a passé outre à toutes les mises en garde. Selon lui, la justice soudanaise est tenue d’appliquer la loi et de livrer son chef d’Etat. Cela paraît peu vraisemblable. Mais en revanche, il est probable que le Soudanais ne puisse plus voyager car tout Etat qu’il traverserait est tenu, par la loi internationale, de l’arrêter et de le livrer. Existe-t-il un autre moyen pour arrêter cet homme et le livrer à la justice afin qu’il réponde de ses actes ? Franchement, je n’en vois guère. A moins que les Soudanais ne fassent eux-mêmes le ménage chez eux…
Pouvons nous au moins espérer que les populations du Darfour aient un peu de paix ? Cela fait des années que cela traîne et déjà, du temps où le général Colin Powell était Secrétaire d’Etat les massacres avaient été dénoncés. En vain.
Il faut que tous ces pays d’Afrique et d’ailleurs comprennent que leurs dirigeants seront appelés à rendre des comptes. Et que dans notre monde plus aucun pays ne leur accordera asile ou impunité.