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Le prochain voyage du Souverain Pontife en Israël et en Jordanie

Le prochain voyage du Souverain Pontife en Israël et en Jordanie

Est-ce le signe d’une reprise en main, ou d’une initiative que nous souhaitons heureuse ? Il semble que l’on ait, au Vatican, tiré les leçons de ce tumulte provoqué par la réhabilitation, Ô combien hâtive et presque dépourvue de tout discernement, de quatre évêques intégristes de la fraternité Saint Pie X … Mais ne revenons pas sur cet épisode malheureux qui a valu au pape Benoît XVI et à son entourage les critiques les plus acerbes jamais encourus par un pape ces dernières années.

 

Le prochain voyage du Souverain Pontife en Israël et en Jordanie

Est-ce le signe d’une reprise en main, ou d’une initiative que nous souhaitons heureuse ? Il semble que l’on ait, au Vatican, tiré les leçons de ce tumulte provoqué par la réhabilitation, Ô combien hâtive et presque dépourvue de tout discernement, de quatre évêques intégristes de la fraternité Saint Pie X … Mais ne revenons pas sur cet épisode malheureux qui a valu au pape Benoît XVI et à son entourage les critiques les plus acerbes jamais encourus par un pape ces dernières années.
En examinant le programme de la visite, on se rend compte que le pape actuel a sagement mis ses pas dans les brisées de son inoubliable prédécesseur qui avait un grand sens politique.  C’est peut-être là le gage du succès. D’autant qu’il sera attendu en Israël et que les USA examineront à la loupe tous ses faits et gestes.
Selon nous, le Saint Père doit viser trois objectifs :
A)    redire le plus fermement possible son indéfectible solidarité avec le peuple juif qui a donné naissance à Jésus et insister sur ce crime odieux et imprescriptible à tout jamais qu’est la Shoah. Ceci fera redémarrer le fructueux dialogue judéo-chrétien.
B)    Se garder de prêter le flanc à la critique en suivant certains membres de la curie romaine qui n’ont pas pour Israël les yeux de Chimène.
C)    Et enfin, œuvrer en faveur de la paix sans s’en prendre exclusivement à l’Etat juif mais tenir la balance égale entre les belligérants.

Le Vatican pourrait très bien jouer un rôle de pondération et de modération dans le conflit du Proche Orient, même s’il a le souci constant des minorités chrétiennes d’Orient (Egypte, Syrie, Liban). Je ne puis m’empêcher de penser aussi aux Frères de Turquie qui sont en butte à des tracasseries administratives alors qu’ils sont présents sur cette terre depuis le Ve siècle après Jésus. Bien avant l’Islam.
Mais nous aurons l’occasion d’y revenir.

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