La paix entre Israël et l’Egypte : trente ans déjà !
Entre les soixante ans de Paris Match et les trente ans de paix entre Israël et son grand voisin arabe, c’est évidemment le second que je choisis de traiter tout en souhaitant, du fond du cœur , un très bon anniversaire à Paris Match qui fait pratiquement partie de notre vie et que l’on trouve partout, dans les kiosques, dans les salles d’attente, sur les écrans de télévision, à la radio. Partout. Bon anniversaire et longue vie, donc.
Ce 26 mars 1979, Jimmy Carter était le président des USA et on l’a vu, parapher, aux côtés des défunts hommes d’Etat Anouar al-Sadate et Menahem Beguin, l’accord de paix entre les voisins ennemis. Ce courageux pas effectué par le président Sadate allait d’abord entraîner l’isolement grandissant de son pays, son exclusion de la Ligue arabe puis coûter la vie à son chef lors d’un affreux attentat. Mais l’Egypte a tenu bon et le successeur de Sadate, le général Husni Moubarak tiendra fermement le cap et la barre. Même si la paix a connu des hauts et des bas, jamais l’armée égyptienne n’eut de velléités agressives à l’égard de l’Etat juif. Certes, c’est une paix froide, sans chaleur ni effusion, mais au moins les ambassadeurs ont été échangés et les relations commerciales s’amplifient.
La paix entre Israël et l’Egypte : trente ans déjà !
Entre les soixante ans de Paris Match et les trente ans de paix entre Israël et son grand voisin arabe, c’est évidemment le second que je choisis de traiter tout en souhaitant, du fond du cœur , un très bon anniversaire à Paris Match qui fait pratiquement partie de notre vie et que l’on trouve partout, dans les kiosques, dans les salles d’attente, sur les écrans de télévision, à la radio. Partout. Bon anniversaire et longue vie, donc.
Ce 26 mars 1979, Jimmy Carter était le président des USA et on l’a vu, parapher, aux côtés des défunts hommes d’Etat Anouar al-Sadate et Menahem Beguin, l’accord de paix entre les voisins ennemis. Ce courageux pas effectué par le président Sadate allait d’abord entraîner l’isolement grandissant de son pays, son exclusion de la Ligue arabe puis coûter la vie à son chef lors d’un affreux attentat. Mais l’Egypte a tenu bon et le successeur de Sadate, le général Husni Moubarak tiendra fermement le cap et la barre. Même si la paix a connu des hauts et des bas, jamais l’armée égyptienne n’eut de velléités agressives à l’égard de l’Etat juif. Certes, c’est une paix froide, sans chaleur ni effusion, mais au moins les ambassadeurs ont été échangés et les relations commerciales s’amplifient.
Il faut reconnaître à l’Egypte et à ses dirigeants de grandes qualités. C’est le pays le plus important et le plus modéré de la région. Sans ce puissant pays, aucune armée arabe ne pourrait oser défier Tsahal, ce qui est une garantie pour la paix. Plus encore : il faut saluer la modération et la retenue de l’Egypte qui est restée tranquille lorsqu’Israël a dû intervenir au Liban et mener des actions pour réduire telle ou telle menace.
Saluons respectueusement l’Egypte et ses dirigeants.
Certes, Israël et son allié de toujours les USA commémorent cet accord, pas l’Egypte. On peut la comprendre. L’opinion arabe, chauffée à blanc par les médias et encore choquée par ce qui s’est passé à Gaza, ne saurait accepter la moindre commémoration. Mais, enfin, avec ou sans cérémonie, la paix, la chose la plus chère au monde, est là.
L’hébreu et l’arabe (la langue que me parlaient les bonnes musulmanes à la maison lorsque j’étais âgée de moins de cinq ans) sont sœurs ; elles font partie, avec d’autres langues de la région, comme l’araméen, du sémitique nord. La paix se dit shalom en hébreu et salam en arabe : les mêmes phonèmes, seule la vocalisation change.
Dans toute la tradition judéo-chrétienne, la paix est recherchée. Du livre d’Isaïe (VIIIe siècle avant JC) à la merveilleuse épître aux Romains de Saint Paul (en dépit de sa dureté envers la Tora de Moïse) la paix est placée au-dessus de tout : lo matsati tov le-IsraEl ella Israël : je n’ai rien trouvé de mieux pour Israël que la paix.