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L’IRAN, LES USA ET L’AFGHANISTAN

L’IRAN, LES USA ET L’AFGHANISTAN
C’est une excellente initiative et un très bon augure que de voir l’Iran accepter d’aider les Occidentaux à combattre le terrorisme, au moins en Afghanistan. Ce premier pas, qu’on espère suivi par d’autres dans la bonne direction, laisse-t-il augurer un changement dans la politique  de ce pays ? C’est ce qu’il faut espérer. En acceptant de participer à cette conférence aux côtés des USA qu’ils houspillaient depuis des décennies, les Iraniens (je veux dire leur direction politique) se sont probablement rendus compte qu’ils ne pourraient pas subir éternellement (sans graves dommages pour eux) les sanctions économiques et financières de l’ONU. Et les rodomontades du président actuel n’y changeront rien : même lorsqu’il affirme haut et fort que l’Iran n’a rien à craindre même d’un baril de brut à 1 $, personne ne peut ni ne veut le croire.

L’IRAN, LES USA ET L’AFGHANISTAN
C’est une excellente initiative et un très bon augure que de voir l’Iran accepter d’aider les Occidentaux à combattre le terrorisme, au moins en Afghanistan. Ce premier pas, qu’on espère suivi par d’autres dans la bonne direction, laisse-t-il augurer un changement dans la politique  de ce pays ? C’est ce qu’il faut espérer. En acceptant de participer à cette conférence aux côtés des USA qu’ils houspillaient depuis des décennies, les Iraniens (je veux dire leur direction politique) se sont probablement rendus compte qu’ils ne pourraient pas subir éternellement (sans graves dommages pour eux) les sanctions économiques et financières de l’ONU. Et les rodomontades du président actuel n’y changeront rien : même lorsqu’il affirme haut et fort que l’Iran n’a rien à craindre même d’un baril de brut à 1 $, personne ne peut ni ne veut le croire.
Cette décision de participer à la conférence convoquée par les USA vient de beaucoup plus haut que le président. Le millefeuille de l’exécutif iranien est assez opaque ; d’après ce que l’on en sait, à la tête de la pyramide se trouve le guide suprême de la révolution, ensuite vient le président du comité des experts et enfin le président de la République. Si cela est vrai, on comprendrait mieux que le président iranien essaie simplement d’exister en faisant entendre sa voix. Et comme la meilleure façon de se faire entendre consiste dans la surenchère, nous avons les résultats que nous connaissons.
Mais au-delà de l’Afghanistan et du terrorisme, cette participation iranienne pourrait décrisper les relations de ce pays avec le monde arabe du Proche Orient. Le roi d’Arabie Saoudite a maintes fois fait savoir que les relations entre ces deux nations seraient plus sereines si l’Iran cessait de s’immiscer dans les affaires arabes (entendez : la Palestine, Gaza et le Hezbollah).
Les Iraniens l’entendent ils de cette oreille ? Attendons pour nous prononcer. Je dirai seulement que la virtuosité exégétique de la diplomatie persane est telle qu’elle est susceptible d’accomplir bien des prouesses.  Et la France qui eut maille à partir avec l’Iran, suite à des enlèvements et des attentats a une certaine expérience dans ce domaine…
Dans un sens comme dans un autre. Espérons que la raison, le vicaire véritable de Dieu sur terre, finira par l’emporter.

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