LES PIRATES SOMALIENS
Depuis quelque temps, le monde souffre d’un nouveau mal qui semble prendre de l’ampleur. Je ne parle pas du terrorisme d’al-Quaida, ni du sida, ni même de la famine, ni de la maladie ni de la malnutrition… Je pense aux actes de piraterie au large des côtes somaliennes. Il y a tout juste quelques jours, la France a déploré une victime, un homme parti faire une belle croisière avec son épouse et son enfant de 3 ans, et qui embarqua un couple d’amis à Aden. Attaqué par les pirates, il est décédé au cours de l’assaut mené par les commandos de marine. Le ministre français de la défense a rappelé hier soir que toutes les tentatives de négociation avec les pirates avaient échoué et que ces derniers envisageaient de transférer leurs otages à l’intérieur des terre, ce qui eût horriblement compliqué leur libération. Qui aurait pris des mois, peut-être même plus.
LES PIRATES SOMALIENS
Depuis quelque temps, le monde souffre d’un nouveau mal qui semble prendre de l’ampleur. Je ne parle pas du terrorisme d’al-Quaida, ni du sida, ni même de la famine, ni de la maladie ni de la malnutrition… Je pense aux actes de piraterie au large des côtes somaliennes. Il y a tout juste quelques jours, la France a déploré une victime, un homme parti faire une belle croisière avec son épouse et son enfant de 3 ans, et qui embarqua un couple d’amis à Aden. Attaqué par les pirates, il est décédé au cours de l’assaut mené par les commandos de marine. Le ministre français de la défense a rappelé hier soir que toutes les tentatives de négociation avec les pirates avaient échoué et que ces derniers envisageaient de transférer leurs otages à l’intérieur des terre, ce qui eût horriblement compliqué leur libération. Qui aurait pris des mois, peut-être même plus.
Hier encore, les marines de l’US Navy ont finalement eu raison de quelques pirates qui retenaient prisonnier sur un canot de sauvetage le capitaine d’un navire américain attaqué. Mais la liste est très longue, comme le nombre d’otages retenus en Somalie.
La question qui se pose ne porte pas sur l’anarchie totale régnant en Somalie où les seigneurs de la guerre se sont partagés le pays et ont fait de la piraterie un lucratif commerce. Non, la question qui se pose est la suivante : comment les pays occidentaux, si forts militairement, n’infligent-ils pas une fois pour toute une sérieuse correction à ces pirates ? Après tout, aux xvIIIe-XIXe siècles, les Anglais avaient un principe en matière de piraterie : les pirates sont envoyés à la potence par ceux qui les tiennent les premiers…
Les militaires rétorquent que la zone à surveiller est immense. Certes, mais les moyens électroniques et les techniques mises en œuvre, coûtent très cher. Il faut donc que les pirates se sentent eux mêmes en danger. Et cela n’arrivera que si l’on met sur pied une véritable marine de guerre internationale dont la mission sera de détruire les moyens des pirates et leur couper toute retraite garantissant leur impunité. Ne laissons pas ce phénomène prendre des proportions qui le rendraient vite incontrôlables…