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LE CHÔMAGE DES JEUNES

LE CHÔMAGE DES JEUNES
Cela pourrait paraître drôle si ce n’était grave et déprimant… Dans cette affaire d’emploi, est-ce que la jeunesse est un facteur spécifique, car toutes les catégories sont touchées. Et pourtant, quand on débute dans l’existence, notamment professionnelle, on doit compter avec des difficultés de plus en plus sérieuses.
Le président français se saisit de ce problème aujourd’hui. Il souhaite doubler le nombre des jeunes occupant un premier emploi. C’est très louable, c’est même une mesure urgente, mais que dire de tous ces plans d’emploi des jeunes, depuis Laurent Fabius,  E. Balladur jusqu’à Monsieur Sarkozy en passant par Dominique de Villepin ? Apparemment, aucun n’a donné pleine satisfaction, sinon on n‘en produirait pas un nouveau. Des aides nouvelles seront annoncées en vue de faciliter l’intégration des jeunes qui ne doivent pas commencer la vie d’adulte par une inscription au chômage

 

LE CHÔMAGE DES JEUNES
Cela pourrait paraître drôle si ce n’était grave et déprimant… Dans cette affaire d’emploi, est-ce que la jeunesse est un facteur spécifique, car toutes les catégories sont touchées. Et pourtant, quand on débute dans l’existence, notamment professionnelle, on doit compter avec des difficultés de plus en plus sérieuses.
Le président français se saisit de ce problème aujourd’hui. Il souhaite doubler le nombre des jeunes occupant un premier emploi. C’est très louable, c’est même une mesure urgente, mais que dire de tous ces plans d’emploi des jeunes, depuis Laurent Fabius,  E. Balladur jusqu’à Monsieur Sarkozy en passant par Dominique de Villepin ? Apparemment, aucun n’a donné pleine satisfaction, sinon on n‘en produirait pas un nouveau. Des aides nouvelles seront annoncées en vue de faciliter l’intégration des jeunes qui ne doivent pas commencer la vie d’adulte par une inscription au chômage
Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Probablement une inquiétante inadéquation entre la mentalité des gens et les exigences –changeantes, pas toujours sympathiques- du marché du travail. Est-ce que le système français est approprié ? Est-ce que l’apprentissage a fait des progrès comme en Allemagne, en Angleterre et dans d’autres pays européens ? Ne pourrait-on pas améliorer la continuité entre le système scolaire et le monde du travail ? Pourquoi chercher en toutes occasions à fonctionnariser alors que le statut de fonctionnaire, certes, rassurant, n’était approprié qu’au lendemain de la guerre, lorsque le pays avait besoin de tout reconstruire et requérait les services d’une vaste fonction publique, stable et dévouée ?
Il y a aussi, hélas, le refus absolu de la sélection et de l’élitisme. Les Américains, par exemple, se gaussent du système français qu’ils trouvent inconséquent : on développe un système binaire : des universités pour le plus grand nombre, et quelques grands établissements (grandes écoles qui recrutent sur concours et après d’épuisantes classes préparatoires) destinés à une élite qui n’ose pas dire son nom… Le résultat est évidemment la sélection par l’échec : beaucoup de jeunes quittent le système sans rien car on les a orientés vers des filières qui ne leur convenaient pas.
Enfin, l’égalitarisme a pris la place de l’égalité : tous les jeunes ne sont pas aptes à poursuivre de longues études théoriques. Cela ne les dévalue pas pour autant, malgré tous les ces préjugés solidement ancrés dans la socio-culture ambiante.
Combien d’enfants ont quitté les filières, très jeunes et sans qualification pour devenir par la suite des inventeurs géniaux et de très prospères entrepreneurs ? Ils ont trouvé leur voie en dehors du système.
Un système qu’il faut réformer. Mais qui réformer ici l’éducation nationale ?

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