QUAND DONC S’ARRÊTERA LA GRIPPE PORCINE OU MEXICAINE ?
Après l’ESB  (encéphalopathie spongiforme bovine), l’autre maladie pulmonaire qui avait affecté Honk Kong  et une partie de la Chine, voici venue cette grippe dite mexicaine qui menace de s’étendre même aux Etats Unis, et de là, vers l’Europe et tous les pays du monde…
La mondialisation est la meilleure et la pire chose, mais elle nous montre, dans les faits, que le monde est devenu un village planétaire. Qu’un pays ne se soit rigoureux dans sa politique de prévention sanitaire et qu’il cache, fût-ce durant peu de temps, les racines d’une pandémie, et c’est la terre entière qui est touchée.

QUAND DONC S’ARRÊTERA LA GRIPPE PORCINE OU MEXICAINE ?
Après l’ESB  (encéphalopathie spongiforme bovine), l’autre maladie pulmonaire qui avait affecté Honk Kong  et une partie de la Chine, voici venue cette grippe dite mexicaine qui menace de s’étendre même aux Etats Unis, et de là, vers l’Europe et tous les pays du monde…
La mondialisation est la meilleure et la pire chose, mais elle nous montre, dans les faits, que le monde est devenu un village planétaire. Qu’un pays ne se soit rigoureux dans sa politique de prévention sanitaire et qu’il cache, fût-ce durant peu de temps, les racines d’une pandémie, et c’est la terre entière qui est touchée.
Il semble, à l’heure où nous écrivons, que le mal soit canalisé ou, à tout le moins, en voie d’être clairement identifié. Les malades, découverts en France, retour du Mexique, ont pu être soignés à temps et renvoyés chez eux. Mais on a des frissons quand on recoupe les informations : les ministères de l’intérieur, de la santé et de la défense se sont répartis les tâches et les doses de tamiflu répertoriés selon les besoins éventuels des hôpitaux… Du jamais vu ou presque !
Et le Mexique ? Il semble que  les restrictions qui vont frapper ce pays, notamment dans le domaine des transports aériens et le tourisme lui infligeront une sorte de double peine : un début de pandémie, et de surcroît, des pertes économiques considérables. Et durables. Car il n’est pas sûr que ceux qui auront annulé leurs déplacements dans ce pays contaminé veuillent revenir sans autre forme de procès. Ils craindront que l’extinction du foyer infectieux ne soit pas parfaite…
La leçon que l’on peut en tirer est que tous les pays doivent dorénavant bénéficier d’une solidarité sanitaire absolue, ne serait-ce que parce que de leur quiétude dépendra largement notre quiétude. Si ce n’est pas le cas, en d’autres termes, si nous ne les aidions pas, il faudra tout simplement s’attendre au pire.
La logique de la solidarité doit prendre le pas ici sur la recherche effrénée de la rentabilité.