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LE PAPE AU PROCHE ORIENT : RÉUSSIRA-T-IL Là Où TOUT LE MONDE AVANT LUI A ÉCHOUÉ ?

LE PAPE AU PROCHE ORIENT : RÉUSSIRA-T-IL  Là Où TOUT LE MONDE AVANT LUI A ÉCHOUÉ ?
L’un des volets les plus importants de la visite pontificale au Proche Orient est la restauration d’une sorte de confiance (mise à mal) avec les musulmans et le rétablissement du dialogue avec les juifs (gravement endommagé par l’affaire Williamson). Ces deux points, bien que très importants, sont des aléas dus à la conjoncture, c’est-à-dire qu’ils ne faisaient pas partie de l’agenda initial du pape il y a plus de trois ans et ne sont venus se surajouter qu’à la suite des remous que des deux affaires avaient provoqués.

LE PAPE AU PROCHE ORIENT : RÉUSSIRA-T-IL  Là Où TOUT LE MONDE AVANT LUI A ÉCHOUÉ ?
L’un des volets les plus importants de la visite pontificale au Proche Orient est la restauration d’une sorte de confiance (mise à mal) avec les musulmans et le rétablissement du dialogue avec les juifs (gravement endommagé par l’affaire Williamson). Ces deux points, bien que très importants, sont des aléas dus à la conjoncture, c’est-à-dire qu’ils ne faisaient pas partie de l’agenda initial du pape il y a plus de trois ans et ne sont venus se surajouter qu’à la suite des remous que des deux affaires avaient provoqués.
L’enjeu majeur est, en réalité, de maintenir la présence chrétienne sur la terre qui vit naître Jésus. Et c’est dans ce contexte qu’il faut comprendre le grand discours d’Amman où Benoît XVI met en garde contre une religion défigurée par le fanatisme. Apparemment, toutes les religions sont concernées et il suffit de voir l’instrumentalisation politique des fois et des confessions, de par le monde, pour s’en convaincre. Mais  à y regarder de plus près, on réalise que le pape a des convictions, qu’il y a trois ans, il n’avait pas parlé à la légère et que la situation des chrétiens dans une certaine région du monde est très incertaine, voire hautement préoccupante. Ceci pour l’aspect pastoral de la visite.
L’aspect le plus risqué est évidemment la recherche de la paix entre les Palestiniens et les Israéliens, les Arabes et les Juifs. Or, depuis des  temps immémoriaux, cela ne va pas, malgré la volonté de mettre en avant un âge d’or de l’entente interconfessionnelle et de la tolérance, cela ne marche pas. Certes, il y eut, au Moyen Âge, un dialogue culturel , mais il ne touchait que la religion des élites, les Averroës, Maimonide, Thomas d’Aquin etc… Cela n’a jamais touché les masses.
Même le président Obama n’a pas réussi à prendre en main le dossier à sa manière : c’est le dossier qui, par ses ingrédients, lui impose comment il doit être pris. Or, quiconque arrive avec son idée et est obligé de l’abdiquer parce que le climat le lui impose, ne peut pas réussir. Assurément, je souhait que le pape Benoît XVI ait la main plus heureuse. C’est un grand espoir. Espérons qu’il ne rejoindra pas le cimetière des vœux pieux.

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