DE LA SECURITE DES ENFANTS A L’ECOLE
La situation sécuritaire des écoliers et des lycéens devient de plus en plus préoccupante. Comment faire pour y remédier ? La succession de faits divers, de plus en plus graves nécessite une réaction, et rapidement. On se souvient de la visite du président Sarkozy dans un établissement scolaire. Les mesures tardent à venir. Pour quelle raison ? Parce que l’Ecole, le lycée et le collège sont des lieux sanctuarisés, des lieux où l’on s’introduit chaque pour développer la culture par rapport à la nature, des lieux aux portes desquels on laisse sa haine de soi ou de l’autre, ses excès, ses valeurs caractéristiques pour ne croire qu’en celles de la République. Des lieux où l’on se respecte, où la seule hiérarchie qui compte est celle de l’intelligence et du savoir.
DE LA SECURITE DES ENFANTS A L’ECOLE
La situation sécuritaire des écoliers et des lycéens devient de plus en plus préoccupante. Comment faire pour y remédier ? La succession de faits divers, de plus en plus graves nécessite une réaction, et rapidement. On se souvient de la visite du président Sarkozy dans un établissement scolaire. Les mesures tardent à venir. Pour quelle raison ? Parce que l’Ecole, le lycée et le collège sont des lieux sanctuarisés, des lieux où l’on s’introduit chaque pour développer la culture par rapport à la nature, des lieux aux portes desquels on laisse sa haine de soi ou de l’autre, ses excès, ses valeurs caractéristiques pour ne croire qu’en celles de la République. Des lieux où l’on se respecte, où la seule hiérarchie qui compte est celle de l’intelligence et du savoir.
Comment des enfants en si bas âge ont pu se présenter en classe avec un couteau de cuisine ? Comment ont-ils pu en poignarder leur maître ou leur maîtresse ? Est-ce que les enfants ne sont plus des enfants ou bien l’école n’est plus l’école ? D’où la proposition (ce n’est qu’une proposition) du ministre Xavier DARCOS qui envisage une fouille sérieuse à l’entrée des établissements d’enseignement. C’est peut-être un pis aller, mais on ne peut pas assister à ce déferlement de violence les bras croisés.
Que l’on permette cependant à l’enseignement du supérieur de faire une remarque qui ne se veut pas blessante : mais que font les parents à la maison ? La première éducatrice, avant le maître, le curé, le pasteur ou le rabbin, c’est la cellule familiale, les parents. L’autorité, mêlée d’amour du père et de la mère.
C’est aussi cette autorité qu’il faut rétablir. Avant toute autre chose. Le reste suivra nécessairement. Mais il est vrai que la dégradation des liens familiaux est telle, qu’il faudrait aussi songer à réparer les familles. Mais où est donc l’unique lieu, encore sain et préservé de tout mal ?