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BARACK OBAMA ET LES COLONIES JUIVES EN CISJORDAINIE

BARACK OBAMA ET LES COLONIES JUIVES EN CISJORDAINIE
Pour la première fois, depuis fort longtemps, des divergences graves apparaissent entre les USA et leur fidèle allié et soutien au proche Orient, Israël. La pomme de discorde est la poursuite de l’établissement de foyers urbains ou ruraux juifs en Cisjordanie. Comment s’explique ce revirement américain ? Il y a plusieurs raisons qui s’apparent plus à la tactique qu’à la stratégie, la religion du nouveau président n’étant pas encore faite et la résistance des faits têtus lui ayant déjà maintes fois fait changer d’opinion tout récemment.
Le premier objectif de Barack Obama est de manifester la rupture avec la politique de son prédécesseur qui aurait, dit-on  trop penché dans le sens des Israéliens, rejetant les pays arabes dans une sorte de désespoir politique, mis à profit par leurs adversaires anti-occidentaux et anti-américains pour s’adonner au terrorisme…  En termes clairs, le nouvel homme fort des USA veut une réconciliation avec le monde arabo-musulman avec lequel  il a, d’ailleurs, quelques attaches. Or, il va avoir fort affaire puisque les troupes américaines occupent au moins deux pays musulmans : l’Irak et l’Afghanistan. Et dans les télévisions du monde arabe, on montre, en boucle, au moins trois types d’images qui soulèvent l’indignation des masses : Israël, l’Irak et l’Afghanistan. M. Obama veut changer tout cela s’apprête ) prononcer au Caire la semaine prochaine un discours fort conciliant à l’égard de ce monde arabo-musulman qui se sent incompris.

 

BARACK OBAMA ET LES COLONIES JUIVES EN CISJORDAINIE
Pour la première fois, depuis fort longtemps, des divergences graves apparaissent entre les USA et leur fidèle allié et soutien au proche Orient, Israël. La pomme de discorde est la poursuite de l’établissement de foyers urbains ou ruraux juifs en Cisjordanie. Comment s’explique ce revirement américain ? Il y a plusieurs raisons qui s’apparent plus à la tactique qu’à la stratégie, la religion du nouveau président n’étant pas encore faite et la résistance des faits têtus lui ayant déjà maintes fois fait changer d’opinion tout récemment.
Le premier objectif de Barack Obama est de manifester la rupture avec la politique de son prédécesseur qui aurait, dit-on  trop penché dans le sens des Israéliens, rejetant les pays arabes dans une sorte de désespoir politique, mis à profit par leurs adversaires anti-occidentaux et anti-américains pour s’adonner au terrorisme…  En termes clairs, le nouvel homme fort des USA veut une réconciliation avec le monde arabo-musulman avec lequel  il a, d’ailleurs, quelques attaches. Or, il va avoir fort affaire puisque les troupes américaines occupent au moins deux pays musulmans : l’Irak et l’Afghanistan. Et dans les télévisions du monde arabe, on montre, en boucle, au moins trois types d’images qui soulèvent l’indignation des masses : Israël, l’Irak et l’Afghanistan. M. Obama veut changer tout cela s’apprête ) prononcer au Caire la semaine prochaine un discours fort conciliant à l’égard de ce monde arabo-musulman qui se sent incompris.
L’autre solide pomme de discorde n’est autre que la multiplication de points de peuplement de citoyens israéliens en Cisjordanie. M. Obama aurait fait connaître sans hésiter son point de vue au Premier ministre israélien il y a peu à Washington. La réponse celui-ci n’a pas tardé : c’est une fin de non-recevoir.
Mais en réalité, de quoi est-il question ? M. Obama pense probablement à de nouvelles implantations dont il ne veut point, tandis que M. Netanyahiu plaide pour l’accroissement naturel de points dé existants qui connaissent, comme tout ce qui vit, un accroissement naturel : naissance d’enfants, mariages de ceux-ci, visites de familles alliées ou apparentée, développement en tout genre, etc…
Ce point n’est pas encore éclairci. Il devra l’être. A défaut, cela pourrait entraîner une détérioration des relations israélo-américaines…  Irons-nous jusque là ? C’est peu probable …
En fait, M. Obama ne va tarder à voir surgir des problèmes économiques et sécuritaires autrement plus urgents à régler que la question palestinienne. Ses relations avec le monde arabo-musulman sont, certes, un point important de sa politique, mais dans l’absolu, rien ne pourra jamais remplacer l’alliance stratégique avec Israël. Aucun autre pays du Proche Orient ne pourra assurer aux USA ce que lui assure l’Etat juif.
En revanche, il est normal que l’on tente, par différents moyens, de résoudre ce conflit qui empoisonne la vie du monde entier depuis tant de décennies. Est-ce que, dans cette affaire, les régimes arabes actuels se montreront des alliés fiables et viables, il est, hélas, permis d’en douter. Que ce soit l’Egypte, la Jordanie, l’Arabie Saoudite ou même les Emirats Arabes Unis, aucun régime n’est vraiment populaire ni accepté par la population… Et pourtant, il nous faut les soutenir.
M. Obama n’a guère le choix.

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