TEL AVIV A CENT ANS : JOYEUX ANNIVERSAIRE…
Encore un peu, et on l’oubliait ! A cours de l’année 1909, quelques dizaines de familles juives , sionistes dans l’âme, partaient à la reconstruction de l’Etat juif en décidant, tout d’abord, de faire sortir des sables une belle cité, nommée Colline du printemps, qui compte aujourd’hui comme une métropole d’Europe, un peu plus de deux millions d’habitants.
Quand on déambule dans les rues et les boulevards de la première ville d’Israël, on n’imagine guère ce qu’était la vie dans ce coin de désert, il y a un siècle. Des familles juives avaient quitté les ruelles et les sentiers de jaffa pour jeter les bases d’une véritable ville qui allait devenir la première capitale de l’Etat juif en 1948. Depuis, c’est Jérusalem qui a pris cette place, mais Tel Aviv ne lui en tient pas rigueur. La cité balnéaire, émergée des sables, est autant frondeuse et jouisseuse que Jérusalem est religieuse et austère. L’une ne rêve que de vie, ne s’arrête jamais, débordant de joie et de plaisirs, alors que l’autre se fige à chaque commencement de chabbat afin de se montrer à la hauteur de sa vocation millénaire : la cité du roi David a des règles millénaires à respecter. Il faut voir comment d’une minute à l’autre, à la fin du chabbat, les voitures, alors absentes, envahissent les rues et les grands axes.
TEL AVIV A CENT ANS : JOYEUX ANNIVERSAIRE…
Encore un peu, et on l’oubliait ! A cours de l’année 1909, quelques dizaines de familles juives , sionistes dans l’âme, partaient à la reconstruction de l’Etat juif en décidant, tout d’abord, de faire sortir des sables une belle cité, nommée Colline du printemps, qui compte aujourd’hui comme une métropole d’Europe, un peu plus de deux millions d’habitants.
Quand on déambule dans les rues et les boulevards de la première ville d’Israël, on n’imagine guère ce qu’était la vie dans ce coin de désert, il y a un siècle. Des familles juives avaient quitté les ruelles et les sentiers de jaffa pour jeter les bases d’une véritable ville qui allait devenir la première capitale de l’Etat juif en 1948. Depuis, c’est Jérusalem qui a pris cette place, mais Tel Aviv ne lui en tient pas rigueur. La cité balnéaire, émergée des sables, est autant frondeuse et jouisseuse que Jérusalem est religieuse et austère. L’une ne rêve que de vie, ne s’arrête jamais, débordant de joie et de plaisirs, alors que l’autre se fige à chaque commencement de chabbat afin de se montrer à la hauteur de sa vocation millénaire : la cité du roi David a des règles millénaires à respecter. Il faut voir comment d’une minute à l’autre, à la fin du chabbat, les voitures, alors absentes, envahissent les rues et les grands axes.
Tel Aviv, elle, n’a cessé de vivre à aucun moment, chabbat ou pas. On pourrait dire : Tel Aviv et Jérusalem ou l’étude d’un contraste.
Qui se souvient aujourd’hui du nom des familles fondatrices qui n’avaient que leur espoir et leur convictions inébranlables pour tout viatique. Elles combattirent la malaria, asséchèrent les marais et firent refleurir le sol que leurs ancêtres avaient abandonné près de 19 00 ans plus tôt. Il faut dire qu’en son chapitre XXXI, le prophète Jérémie, connu pour ses éternelles lamentations, délivrait enfin un message d’espoir et d’optimisme. Dans une prose hébraïque magnifique, il conjurait Rachel (l’ancêtre du peuple d’Israël) de retenir ses larmes car, lui assurait-il, tes fils reviendront chez eux (we-chavou banim l’igeboulam). C’est désormais chose faite.
A présent, il faut des prophètes qui prophétisent la paix. Un verset des Psaumes fit prononcé la veille du débarquement du 6 juin 1944 par la roi Georges V à la BBC : annonçant à son peuple la libération prochaine des pays occupés par les hordes nazies, le monarque récita le verset suivant dans une très belle traduction anglaise : May the Lord give power to his people ; may the Lord bless his people with peace. Ha- Shem ‘oz lé’ammo ytten, ha-Shem yevarekh et ‘ammo ba-shalom.
D- donne la puissance à son peuple ; D- bénisse son peuple en lui offrant la paix.
Bon anniversaire Tel Aviv ! Et n’attendons pas encore un siècle pour avoir la paix.