BERNARD TAPIE, LE RETOUR ?
S’il est un personnage qui déclenche les passions les plus impétueuses, en bien ou en mal, c’est sûrement Bernard Tapie. C’est un peu injuste. Certes, Bernard n’est pas un saint, mais ce n’est pas non plus le Diable en personne ! Or, quand on voit le déchaînement de passions que la résolution de son affaire a déclenché, on se demande si ce n’est pas une réaction propre à la France, à sa mentalité, à son éducation et à sa culture judéo-chrétienne.
Comment caractériser la personnalité ou l’essence de Bernard Tapie ? Parti de rien ou presque, sans éducation particulière, mais rudement intelligent et hyper réactif (le contraire de nos énarques, bei allem Respekt !) il est passé de simple repreneur d’entreprises en difficultés, achetées au franc symbolique, à un poste ministériel (celui de la ville), et qui plus est, dans un gouvernement socialiste ! Ce qui ne lui a pas fait que des amis. La suite, on la connaît : une plainte d’un petit actionnaire que Bernard avait eu l’imprudence d’envoyer au diable, certaines autorités pas très bien intentionnées mais soucieuse de voir cette plainte prospérer, l’erreur impardonnable de fausser le match O.M. Valenciennes, et voilà tout ce bel édifice à terre…
BERNARD TAPIE, LE RETOUR ?
S’il est un personnage qui déclenche les passions les plus impétueuses, en bien ou en mal, c’est sûrement Bernard Tapie. C’est un peu injuste. Certes, Bernard n’est pas un saint, mais ce n’est pas non plus le Diable en personne ! Or, quand on voit le déchaînement de passions que la résolution de son affaire a déclenché, on se demande si ce n’est pas une réaction propre à la France, à sa mentalité, à son éducation et à sa culture judéo-chrétienne.
Comment caractériser la personnalité ou l’essence de Bernard Tapie ? Parti de rien ou presque, sans éducation particulière, mais rudement intelligent et hyper réactif (le contraire de nos énarques, bei allem Respekt !) il est passé de simple repreneur d’entreprises en difficultés, achetées au franc symbolique, à un poste ministériel (celui de la ville), et qui plus est, dans un gouvernement socialiste ! Ce qui ne lui a pas fait que des amis. La suite, on la connaît : une plainte d’un petit actionnaire que Bernard avait eu l’imprudence d’envoyer au diable, certaines autorités pas très bien intentionnées mais soucieuse de voir cette plainte prospérer, l’erreur impardonnable de fausser le match O.M. Valenciennes, et voilà tout ce bel édifice à terre…
Tous ceux qui avaient été pris de panique en voyant Bernard trop se rapprocher dangereusement (comme une comète) de leurs terres étaient soulagés de le savoir derrière les barreaux… Il a supporté dignement la détention et, pour finir, a obtenu gain de cause contre une grande banque. Celle-ci a dû, au terme d’une procédure arbitrale, lui verser une forte somme en millions d’Euros. Quelle persévérance, quelle confiance ne soi, quel foi en sa propre cause : cela a beaucoup plu aux jeunes et même aux moins jeunes.
Dans tout autre pays que l’Hexagone, les choses auraient pu s’arrêter là : un homme a payé sa dette à la société, il est un autre homme désormais Eh bien, non ! En France, on continue de lui rappeler son passé qui est pourtant révolu… Aux USA, on l’aurait admiré tout en le morigénant pour ses graves imprudences. Mais on aurait cité en exemple sa reconversion et son rétablissement…
Et voilà que cela recommence : Bernard s’intéresse au Club Med qu’il aimerait racheter et cela ne fait pas plaisir à tout le monde ! Et hop, une nouvelle plainte ( sans gravité puisqu’elle n’est pas pénale). Il y a quelques mois, on parlait de Bernard Tapie pour un poste de député aux élections européennes. Heureusement, Bernard n’a pas franchi le pas… C’est qu’il aurait été élu, sans difficultés. Mais il serait retombé de ce panier à c… où il aurait encore laissé des plumes.
Qu’il se lance de nouveau dans les affaires mais de grâce qu’il ne se fasse plus flasher dans les virages à 230 km / h (pour reprendre l’expression favorite de certains philistins de la culture… qui sévissent sur mon blog)