C’EST LA PREMIÈRE FOIS…
Oui, c’est la première fois qu’à la suite d’une élection dans le régime des Mollahs, un candidat conteste officiellement les résultats au motif de la fraude électorale massive. Et ce n’est pas un enfant de chœur qui le fait, c’est un ancien Premier Ministre de l’époque de Khomeyni, où les exécutions capitales se succédaient à un rythme d’enfer dans cet étrange pays qu’est devenu l’Iran des Mollahs…
C’est aussi la première fois qu’un homme comme Benyamin Netanyahou se prend à parler du bout des lèvres d’un Etat palestinien… Ce n’est pas vraiment une révolution car il semble bien que cette annonce ait été programmée d’un commun accord avec la Maison Blanche afin de donner un peu de couleur à une politique étrangère de M. Obama qui en a bien besoin.
C’EST LA PREMIÈRE FOIS…
Oui, c’est la première fois qu’à la suite d’une élection dans le régime des Mollahs, un candidat conteste officiellement les résultats au motif de la fraude électorale massive. Et ce n’est pas un enfant de chœur qui le fait, c’est un ancien Premier Ministre de l’époque de Khomeyni, où les exécutions capitales se succédaient à un rythme d’enfer dans cet étrange pays qu’est devenu l’Iran des Mollahs…
C’est aussi la première fois qu’un homme comme Benyamin Netanyahou se prend à parler du bout des lèvres d’un Etat palestinien… Ce n’est pas vraiment une révolution car il semble bien que cette annonce ait été programmée d’un commun accord avec la Maison Blanche afin de donner un peu de couleur à une politique étrangère de M. Obama qui en a bien besoin.
Le président américain fait preuve d’une bonne volonté touchante, presque émouvante. Parti pour tout changer, il prend chaque jour conscience de la résistance de la matière, à savoir les rapports de force sur l’échiquier mondial. Il fait des ouvertures à l’Iran et voila que c’est son adversaire le plus coriace qui est élu, au mépris des règles démocratiques les plus élémentaires. Il se rend dans plusieurs pays arabes, tous obsédés par le problème palestinien, et voilà que M. Netanyahou fait mine de lui complaire. Et, pour donner l’impression d’engranger un succès, M. Obama lui rend hommage et loue ce premier grand pas…
On ne peut pas nier les bonnes intentions du président américain, mais a-t-il vraiment pris la mesure des difficultés en matière de politique étrangère ? Comment ne pas avoir prévu que les Mollahs ne permettraient jamais un assouplissement (je ne dis pas une démocratisation) de leur régime ? Comment avoir pu penser un seul instant que le monde arabo-musulman, à la suite d’un seul discours (certes, plein d’entrain et de sincérité) se détournerait de l’autocratie, du fanatisme et de la dictature ?
Et pourtant, je ne suis pas insensible au contenu du Caire qui, sans égaler les discours de Churchill ou de Kennedy, n’était pas mal… Pour la première fois dans l’Histoire, un président d’ascendance musulmane mais qui se dit chrétien, fait un pas (et quel pas !) en direction de toute une culture qui est en train de rater son entrée dans la mondialisation et, partant, d’accumuler des retards qui seront irrattrapables… M. Obama ne pouvait pas faire plus, mais la méthode ne paraît pas adéquate.
Au fond, la question récurrente est la suivante : quelle politique étrangère les USA doivent ils adopter ? La réponse tarde à venir. Mais nous continuons d’espérer.