Les méfaits de l’Internet d’une certaine presse…
Depuis hier, une nouvelle, ou plutôt une pseudo nouvelle, fait la une des journaux et l’objet d’une curiosité malsain de certains internautes (ils seraient selon cette même presse plusieurs centaines de milliers en quelques heures à avoir visionné la vidéo en question) : un important ministre français, Monsieur Brice HORTEFEUX, aurait fait une déclaration ambiguë à l’égard d’un militant maghrébin d’un parti politique, en l’occurrence de son propre parti… En procédant de la sorte, on déploie une manœuvre attentatoire à l’honneur d’une homme.
La déclaration en question, filmée et déjà jetée en pâture sur l’internet, est à peine compréhensible et ne veut pas dire grand chose.
Qu’à cela ne tienne, d’aucuns se muent en implacables procureurs et réclament (rien que cela) la tête du ministre en question !! Ajoutons, pour être complet, que le jeune militant prétendument insulté, a été interviewé à maintes reprises et pas une seule fois il ne s’est dit victime de déclarations racistes ou ségrégationnistes de la part du ministre…
Les méfaits de l’Internet d’une certaine presse…
Depuis hier, une nouvelle, ou plutôt une pseudo nouvelle, fait la une des journaux et l’objet d’une curiosité malsain de certains internautes (ils seraient selon cette même presse plusieurs centaines de milliers en quelques heures à avoir visionné la vidéo en question) : un important ministre français, Monsieur Brice HORTEFEUX, aurait fait une déclaration ambiguë à l’égard d’un militant maghrébin d’un parti politique, en l’occurrence de son propre parti… En procédant de la sorte, on déploie une manœuvre attentatoire à l’honneur d’une homme.
La déclaration en question, filmée et déjà jetée en pâture sur l’internet, est à peine compréhensible et ne veut pas dire grand chose.
Qu’à cela ne tienne, d’aucuns se muent en implacables procureurs et réclament (rien que cela) la tête du ministre en question !! Ajoutons, pour être complet, que le jeune militant prétendument insulté, a été interviewé à maintes reprises et pas une seule fois il ne s’est dit victime de déclarations racistes ou ségrégationnistes de la part du ministre…
Qu’à cela ne tienne encore : les attaquent fusent, surtout de la part d’une opposition qui allume ici un bienvenu contre feu (sans mauvais jeu de mots) après les gênantes révélations sur les fraudes, réelles ou supposées, ayant émaillé l’élection de Madame Aubry à la tête du PS), rejointe par des associations anti-racistes qui font généralement un travail honorable mais qui, en l’occurrence sont récupérées par des officines partisanes.
Cette agitation inspire trois réflexions sur notre société contemporaine et sur le rôle d’une certaine presse :
1-Les méfaits de l’internet qui veulent attenter à l’honneur d’un homme et donnent, par leur action, l’illusion, l’apparence de la vérité , abusant ainsi de la crédulité de gens pressés du matin au soir et qui ne disposant pas du temps nécessaire pour se faire une idée critique de ce qu’ils voient ou entendent.
2-L’inquiétante dérive d’une presse, parfois très honorable, qui reprend ces images et ces propos arrachés à leur contexte (lequel demeure très flou,et, partant, non condamnable), et qui ne sort pas grandie de toute cette affaire. Ce qui pose une nouvelle fois la question du rôle éthique des médias dans nos sociétés. Et quand je dis éthique, je ne pense pas moralisateur…
3-La surprenante rapidité avec laquelle on peut tenter de jeter le discrédit sur une personnalité intègre en mobilisant de relais puissants et parfois mal intentionnés nous laisse pantois.
Le ministre est assez grand pour se défendre et l’opinion assez mûre pour se ressaisir et faire le départ entre information et supposition . On peut admettre ou ne pas admettre les principes qui guide l’action de Monsieur HORTEFEUX au Ministère de l’Intérieur. En revanche, il est moralement interdit de faire flèche de tout bois.
Avant, on pouvait parler de solliciter des textes . Aujourd’hui, on sollicite des vidéos.
Mais dans les deux cas, on tourne le dos à la vérité. Délibérément.