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La joyeuse prison de Pont L’Evêque

La joyeuse prison de Pont L’Evêque …
Depuis des années je passe en voiture devant un édifice, aujourd’hui entièrement rénové, sans jamais savoir quelle est sa vocation. Il se situe non loin de l’église de Pont-L’évêque, à une encablure du palais de justice, lui-même faisant face à la petite gendarmerie.
Et voici qu’un beau jour de 2005 la Mairie préempte le bâtiment et le rénove entièrement, y organisant même des visites guidées pendant la période estivale et seulement les week ends, pendant les autres périodes de l’année.

 

La joyeuse prison de Pont L’Evêque …
Depuis des années je passe en voiture devant un édifice, aujourd’hui entièrement rénové, sans jamais savoir quelle est sa vocation. Il se situe non loin de l’église de Pont-L’évêque, à une encablure du palais de justice, lui-même faisant face à la petite gendarmerie.
Et voici qu’un beau jour de 2005 la Mairie préempte le bâtiment et le rénove entièrement, y organisant même des visites guidées pendant la période estivale et seulement les week ends, pendant les autres périodes de l’année.
Il s’agit de l’ancienne prison locale qui connut son heure de gloire vers 1897, date à laquelle s’y entassaient environ 100 détenus. Je dirais respectueusement à Madame la Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la justice, que la surpopulation carcérale  ne date pas d’hier… Mais ce qui est intéressant dans cette affaire et qui valut à cette prison son surnom de joyeuxe, c’était la politique de l’ancien gardien chef qui disait franchement préférer être aimé que criant. Au début des années cinquante (la preison fermera en 1958) ce sympathique maton permet à ses chers détenus de mener une vie agréable dans la prison : on entre et on sort comme veut, le matin on peut même aller déguster un petit crème au comptoir du café d’en face avec un bon croissant chaud, on reçoit même sur place épouses et ou petites amies ; si le système d’alarme de la prison est défectueux, un détenu électricien le répare de bon cœur : on rend aussi le même service à la gendarmerie toute proche si une lampq venait à rendre l’âme.
Le gardien chef prenait quelques libertés avec le code de procédure pénal, ce qui  lui valut de comparaître en compagnie de ses chers détenus devant la Cour d’Assises du Calvados en  1955. Et on tombe sur un sympathique procureur général qui acquitte tout ce petit monde en disant que  si le vœu légitime de tout détenu est d’échapper, il appartient à l’administration pénitentiaire de disposer des moyens aptes à l’en empêcher…
Si vous passez par Pont L’évêque, n’oubliez pas de regarder ce bel édifice qui a une histoire. Et jetez aussi un coup d’œil sur le cinéma, juste en face, qui ressemble aux salles des années cinquante et dont le prix du billet est fixé à 5 Euros.  Cela change par rapport aux cinémas des Champs Ely Sées…

Il s’agit de l’ancienne prison locale qui connut son heure de gloire vers 1897, date à laquelle s’y entassaient environ 100 détenus. Je dirais respectueusement à Madame la Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la justice, que la surpopulation carcérale  ne date pas d’hier… Mais ce qui est intéressant dans cette affaire et qui valut à cette prison son surnom de joyeuxe, c’était la politique de l’ancien gardien chef qui disait franchement préférer être aimé que criant. Au début des années cinquante (la preison fermera en 1958) ce sympathique maton permet à ses chers détenus de mener une vie agréable dans la prison : on entre et on sort comme veut, le matin on peut même aller déguster un petit crème au comptoir du café d’en face avec un bon croissant chaud, on reçoit même sur place épouses et ou petites amies ; si le système d’alarme de la prison est défectueux, un détenu électricien le répare de bon cœur : on rend aussi le même service à la gendarmerie toute proche si une lampq venait à rendre l’âme.
Le gardien chef prenait quelques libertés avec le code de procédure pénal, ce qui  lui valut de comparaître en compagnie de ses chers détenus devant la Cour d’Assises du Calvados en  1955. Et on tombe sur un sympathique procureur général qui acquitte tout ce petit monde en disant que  si le vœu légitime de tout détenu est d’échapper, il appartient à l’administration pénitentiaire de disposer des moyens aptes à l’en empêcher…
Si vous passez par Pont L’évêque, n’oubliez pas de regarder ce bel édifice qui a une histoire. Et jetez aussi un coup d’œil sur le cinéma, juste en face, qui ressemble aux salles des années cinquante et dont le prix du billet est fixé à 5 Euros.  Cela change par rapport aux cinémas des Champs Ely Sées…

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