Grippe A : se faire vacciner ou ne pas se faire vacciner ?
Depuis l’affaire de la vache folle (ESB) on n’a pas vu cela : la crainte d’être victime d’une véritable pandémie, c’est-à-dire d’un affection virale à l’échelle planétaire. Mais ce qui complique singulièrement l’affaire, ce sont les contestations portant sur la façon de se prémunir contre ce fléau. Et aussi la variété des diagnostics qui vont de l’indifférence totale aux craintes les plus profondes. Voici un résumé de ce qu’on peut lire dans la presse ou écouter à la radio :
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Grippe A : se faire vacciner ou ne pas se faire vacciner ?
Depuis l’affaire de la vache folle (ESB) on n’a pas vu cela : la crainte d’être victime d’une véritable pandémie, c’est-à-dire d’un affection virale à l’échelle planétaire. Mais ce qui complique singulièrement l’affaire, ce sont les contestations portant sur la façon de se prémunir contre ce fléau. Et aussi la variété des diagnostics qui vont de l’indifférence totale aux craintes les plus profondes. Voici un résumé de ce qu’on peut lire dans la presse ou écouter à la radio :
1/ certains professeurs considèrent que les craintes nourries par le gouvernement et la populations sont largement surfaites : ce n’est rien de plus qu’une simple grippe saisonnière qui, elle aussi, fait des victimes dans les secteurs les plus divers de la population d’un pays. Parfois des jeunes, le plus souvent des personnes âgées, parfois des gens souffrant d’autres pathologies, et parfois des êtres auxquels on ne connaît aucun antécédent médical. On ajoute même que les autorités sanitaires tentent de se prémunir contre d’éventuelles critiques qui ne manqueraient d’être formulées en cas d’hécatombe : rappelez vous des 15000 décès de personnes âgées lors de la canicule il y tout juste quelques années…
2/ Les vaccins : certains professionnels de la santé refusent de se faire vacciner préventivement et de servir en quelque sorte de cobayes. Ils considèrent que le vaccin a été préparé dans la précipitation et renvoient aux problèmes surgis en Amérique en 1993 lorsque plus de 46 millions d’Américains furent vaccinés : un nombre non négligeable de personne développèrent des réactions de rejet avec des effets secondaires parfois sérieux.
3/ Combien d’injections ? On a commencé par parler de trois injections, ensuite de deux et aujourd’hui on pense qu’une seule suffirait…
La question que se pose l’homme ordinaire que je suis est : qui croire et que faire ? A part attendre, sagement. Une chose s’impose, en tout état de cause : se faire vacciner contre la grippe saisonnière. C’est la leçon que je retiens du dîner d’hier avec un médecin spécialiste et d’une directrice de laboratoire d’analyses médicales… Pour le reste, à la grâce de D-