Est-il possible de moraliser les transactions financières ?
Les vingt-sept pays européens vont donc parler d’une seule voix lors du sommet de Pittsburgh la semaine prochaine en présence du président Obama. Espérons. Mais le problème est que le président américain a fait des déclarations plutôt dissonantes sur ce sujet. Il n’était pas d’accord avec la proposition du président Sarkozy de plafonner ces primes qui obèrent largement les comptes et ne respectent pas l’économie réelle. On s’oriente donc vers une solution intermédiaire qui consiste à mettre les bonus en relation avec actifs réels et les fonds propres des banques. Tant il est vrai qu’il est difficile de moraliser le commerce de l’argent.
Est-il possible de moraliser les transactions financières ?
Les vingt-sept pays européens vont donc parler d’une seule voix lors du sommet de Pittsburgh la semaine prochaine en présence du président Obama. Espérons. Mais le problème est que le président américain a fait des déclarations plutôt dissonantes sur ce sujet. Il n’était pas d’accord avec la proposition du président Sarkozy de plafonner ces primes qui obèrent largement les comptes et ne respectent pas l’économie réelle. On s’oriente donc vers une solution intermédiaire qui consiste à mettre les bonus en relation avec actifs réels et les fonds propres des banques. Tant il est vrai qu’il est difficile de moraliser le commerce de l’argent.
Une chose apparaît enfin à la lumière du jour, la relation ou l’interdépendance entre crise financière et crise économique même si c’est la première qui nous légué la seconde. Les financiers reconnaissent aujourd’hui que la crise financière est derrière nous, les banques engrangeant à nouveau des bénéfices, ce dont nous nous félicitons. Mais la crise économique, elle, perdure. Et c’est là toute l’injustice du système.
Cela eût dû conduire les banques à se montrer un peu moins prudentes et à aider plus généreusement les entreprises que le resserrement du crédit étrangle littéralement. Ce qui entraîne un taux de chômage de plus en plus inacceptable.
Je le répète encore une fois : les banquiers ont un rôle à jouer, leur entremise est indispensable dans le jeu économique. Mais il faudrait une moralisation de leur métier afin que de graves crises mondiales puissent être évitées.