LA VIOLENCE DANS LES STADES…
La mort du jeune supporteur toulousain, atteint de coups de barres de fer et de chaînes de vélos donnés par les amis du Club de football de Belgrade vient alourdir le bilan déjà grave des violences dans les enceintes sportives. Je n’ai jamais compris comment la joie du sport et de la compétition pouvait déchaîner de telles passions et de telles violences. Certes, le public qui se presse dans les stades ne brille ni par distinction ni par sa culture… Mais tout de même ! Que son équipe gagne ou perde (certes, il vaut mieux qu’elle sorte victorieuse de la compétition), cela ne doit pas provoquer des violences pouvant aller jusqu’à mort d’homme.
On se défend mal de l’impression que les compétitions sportives sont la transposition des luttes au sein du corps social et concentrent en un temps fortement réduit les déceptions et les frustrations des classes les plus défavorisées. Je ne comprends pas du tout pourquoi certains supporteurs se saoulent alors que la bonne pratique du sport interdit, en principe, toute consommation d’alcool. Je ne comprends pas que l’on se laisse aller à un violence aveugle alors que sur le terrain un arbitre fait respecter les r§gles du eu en distribuant, au besoin, des blâmes ou même des cartons rouges…
Quelle victoire remporte-t-on lorsque l’on dévaste un stade ? Quel esprit sportif avons nous lorsque nous n’acceptons pas le résultat si notre équipe préférée est battue. Enfin, pourquoi n’y a t-il jamais le moindre problème lors d’un match de tennis ?
Il ne faut plus discuter avec les hooligans ni chercher à les comprendre. Il convient simplement de les sanctionner très lourdement : que l’on pense à la famille de ce jeune toulousain de 28 ans, parti en Serbie assister à une fête du sport et qui n’en est, hélas, pas revenu vivant…