LA SOLITUDE DU COUREUR
La mort soudaine de ce grand coureur cycliste belge, âgé de toput juste 34 ans ne laisse pas de nous interpeller. Certes, cet homme avait eu quelques problème et subi des désagréments dans sa vie privée : contrôle anti-dopage, séparation de sa femme, etc… Mais je pense que cela n’est pas tout. Il y a un problème fondamental qui est la solitude morale et psychologique du super champion condamné à se dépasser, encore et encore. A faire toujours plus et mieux.
Ces êtres jeunes et compétitifs ne sont pas en mesure de faire face à toutes situations. Ils ont peut-être un corps qui répond bien à leurs exigences sportives mais ont-ils aussi des nerfs d’acier ? Peuvent soutenir ce stress permanent qui fait que leur vie se situe toujours entre deux épreuves : celle qu’ils ont remportée et celle qu’ils doivent encore remporter dans un avenir toujours plus rapproché.
C’est un problème grave car ce n’est pas la première fois qu’n tel drame arrive. Que faire ? Supprimer la compétition de haut niveau ? Non point. Accompagner les sportifs, les aider et les surveiller, oui.
Dans la mesure, assurément, où ils ne compliquent pas la tâche de ceux qui les aident en recourant à des substances dangereuses.