Le président Obama et les dangers de l’angélisme
Les premiers pas de M. Obama à Shangaï sont encourageants mais laissent une nouvelle fois penser que l’homme n’a pas encore pris conscience de la dimension tragique de l’Histoire. La Chine est un grand pays, une grande puissance qui est loin d’avoir dit son dernier mot, mais c’est aussi un pays où les droits de l’homme souffrent de certaines violations et où la démocratie est subordonnée au bon vouloir du part communiste.
Un récent rapport du congrès US spécifiat que le plus grand rival de l’Amérique n’était autre que la Chine et qu’il y aurait sûrement un affrontement politique, économique §et peut être plus) entre ces deux super puissances qui se disputent la domination du monde… Mais M. Obama ne semble pas s’en soucier et discute avec les étudiants, pensant peut-être réédition la prestation du Caire…
On se défend mal de l’impression que c’est encore la même inexpéricne qui est à l’œuvre dans la définition de la politique étrangère américaine. Il y a chez M. Obama les mêmes hésitations, les mêmes appréciations que chez Jimmy Carter : et on sait de quelle manière s’est achevée cette expérience.
En fait, ce n’est pas un homme ni un parti politique qui dicte sa politique à une hyper puissance comme les USA, ce sont les contraintes imposées par le jeu mondial. Et ce jeu là personne ne le maîtrise vraiment.
Vivement l’Europe avec ses 500 millions d’habitants et ses dirigeants politiques expérimentés.