LA DERNIÈRE PROVOCATION DU PRÉSIDENT IRANIEN

Le propre des autocrates et des tyrans est de ne jamais savoir jusqu’où ne pas aller trop loin… On comprend mieux aujourd’hui les cris des manifestants qui réclament qu’on leur rende justice et surtout la victoire dont ils ont été frustrés.

Cette fois ci le chef d’Etat iranien a abattu sa dernière carte, révélant ainsi aux Occidentaux qu’ils ont perdu quatre ou cinq ans à ne rien faire tandis que les Pasdarans et l’aile la plus extrémiste du régime mettant l’Iran sous coupe réglée et en contravention avec les lois internationales.

Le problème est que les gardiens de l’ordre international doivent réagir et vont réagir. Sans même parler de la plus puissante armée du Proche Orient qui défend un pays contre lequel l’Iranien a proféré de très graves menaces. On ne conçoit pas que les Occidentaux ou l’ONU encaissent sans rien dire ni rien faire ?

L’homme qui règne à Téhéran a tort de croire qu’il est intouchable et que son pays est à l’abri. Même son régime ne l’est pas car il est contesté de l’extérieur.

Tous les pays concernés ont voté les sanctions, y compris la Chine et la Russie. Qui reste-t-il à M. Ahmaninedjad ? Le Venezuela de Hugo Chavez…