Le cas Chalit ne connaît pas la tr^ve des confiseurs, malgré le grand nombre de francophones et d'Européens, juifs et non juifs en Isrzël. Deux camps s'affrontent, pour ainsi dire: ceux qui considèrent que Tsahal a un contrat moral avec les familles des soldats et qui consiste à ramener leur enfant, coûte que coûte, à la masion. Et ceux qui pensent que l'armée est donée sur le princiep de tuer ou d'être tué. A la guerre comme à la guerre.
Même ceux qui sont pour un échange d'un individu contre plusieurs centaines d'autres craignent que le Hamas et ses affidés ne découvrent ici un filon inétressant à exploiter. Si Israël est pe^t à tout, pensent ils, pour libérer un de ses soldats, il convient d'en kidnapper un certain nombre et d'exiger des monnaies d'échange toujours plus élevées...
Evidemment, mles parents de Gilad Chalit pensent autrement: ils veulent revoir leur fils vivant, ce qui est naturel et légitime. Ils font donc tout pour que le gouvernement actuel trouve un rapide consensus.
J'avoue encore une fois ne pas savoir ce qu'il faut faire. Un père réclame la libération de son fils qu'il aime. Un chef de gouvernement sait qu'il doit, le moment venu, faire des sacrifices: comment concilier les deux? C'est toute la question.