Que s’est-il passé à Dubaï au cours du mois de janvier ?

J’avais déjà lu un entrefilet dans le Figaro rendant compte de la découverte du corps inanimé d’un leader palestinien, membre du Hama,s responsable, disait-on, de l’approvisionnement en armes de mouvement. On ajoutait même qu’il avait été à l’origine de ce convoi d’armement bombardé par l’aviation israélienne au Soudan, alors qu’il faisait route vers le désert du Sinaï, dans l’attente de s’infiltrer à Gaza.

Cet homme s’était rendu à Dubaï sous sa vraie identité. Dans sa chambre d’hôtel il fut retrouvé mort. Les soupçons de la police locale se portèrent aussitôt sur la présence d’une dizaine d’hommes et de femmes munis de passeports européens, dont plusieurs britanniques et au moins un français.

Depuis cette découverte, la polémique enfle et les gouvernements dont les passeports ont été indûment utilisé pour cet attentat protestent, en particulier le gouvernement britannique qui a convoqué l’ambassadeur israélien à Londres… On en est là.

Il est évident que lorsque l’on se livre à un trafic d’armes, on court des risques. Il est évident aussi que ce conflit israélo-palestinien empoisonne les relations internationales et devrait être enfin réglé de manière pacifique.

C’est que, chaque fois qu’il y a ce genre d’attentats ou d’attaques, les soupçons se portent immanquablement sur Israël qui doit se défendre et dont la sécurité tant intérieure qu’extérieure est mise en danger chaque jour que D- fait…

Or, ce conflit dure depuis des décennies et chacun doit bien reconnaître qu’on n’en voit pas la fin. Il faut cependant espérer que cette crise permettra de mesurer les avantages que revêt une solution négociée, préservant les intérêts bien compris des deux parties.