la tempête xynthia en France : plus de 50 morts
Comment lutter contre les calamités naturelles ? Comment s’en prémunir ? Toute la question est là. Depuis les tsunamis d’il y a quelques années ( et qui ont rendu ce terme célèbre, tristement célèbre dans le monde entier) on a pris conscience qu’en quelques heures plus d’un quart de million d’êtres humains, comme nous, pouvaient être effacés de la surface de la terre : quelle tragédie. Et aujourd’hui, en France, dans un pays à la point de presque tout dans ce monde, nous perdons en Vendée et en Charente maritime un peu plus de 50 personnes, sans même compter les énormes dégâts matériels qui mettent sur la paille des milliers d’habitants et d’exploitants (notamment les ostréiculteurs).
J’étais en Normandie cette nuit là. Le département avait été placé en alerte orange. Le samedi soir, rien. Je suis revenu du restaurant en pleine nuit, l’air un peu inquiet de peur que la tempête n’occasionne des chutes d’arbres sur la route. La nuit fut calme. C’est au matin, après 10h qu’une forte pluie s’est abattue sur la région, accompagnée de vents violents. Nous avons attendu le début de l’après midi pour rentrer. Aucun arbre sur la route, une autoroute dégagée, bref rien. Mais à la radio, ce fut la catastrophe : des morts, des disparus, des zones inondées, des maisons dévastées, l’horreur !
Et ce matin, retour de Genève, j’ai pu voir à la télévision l‘étendue du sinistre. De nombreuses questions se posent auxquelles les responsables de la préfecture de la Charente maritime devront répondre. Pourquoi a-t-on accordé des permis de construire dans des zones inondables ? Pourquoi n’avoir pas déclenché les plans qui conviennent en vue d’évacuer puisque la tempête était annoncée et que l’on redoutait ses effets dévastateurs ?
Vous pensez peut-être que cela ne servira à rien, que les morts ne reviendront pas et que les dégâts sont pour le moment irrémédiables. C’est juste. Mais c’est tout de même aberrant de se dire que non pas la castastrophe, mais ses effets dévastateurs auraient pu être évités.