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L’art de gouverner…

L’art de gouverner…

Finalement, on ne trouve dans aucun livre, si brillant et si fouillé soit-il, l’art et la manière de mener un peuple sur la voie du progrès et du bonheur, même matériel. Il suffit de scruter l’exemple de la France : pour quiconque suit les problèmes de politique intérieure, pas un jour ne se passe sans qu’il y ait des protestations, des manifestations, des occupations d’usines ou de bureaux, des grèves, voire même des élections remettant en cause l’élection précédente…

Comment remédier à une telle situation ? Par l’éducation politique, par lé réforme d’un caractère national, par des changements politiques ? J’en doute vraiment. Tous les pays, même les plus développés et les plus avancés aux plans social et économique, ont négligé une discipline fondamentale : l’éducation politique. Le problème est que ce type d’activité a été monopolisé par les anciennes démocraties dites populaires qui mettaient les populations sous tutelle et faisaient de cette discipline une forme d’assujettissement et d’exploitation politique. Voyez l’exemple de Cuba et de la Corée du nord. Sans même parler de l’Iran des Mollahs…

En France, au lieu de se situer dans la continuité d’une élection à l’autre, on en vient à une situation où l’élection suivante remet automatiquement en cause la précédente. Mais chaque élection détermine un laps de temps prévu par la loi ; le président est élu pour une certaine période quoiqu’il fasse, même si les électeurs changent d’avis dans l’intervalle. Il en va de même des maires, des députés et des sénateurs. On ne peut pas, sur un coup de tête ou un mouvement d’humeur, se raviser. Or, dès qu’il y a un problème, une crise, une déconvenue, une déception, les citoyens se demandent : mais que fait l’Etat ?

Or, l’Etat, c’est nous. Il faut dans la mesure du possible essayer de se sortir d’affaire tout seul ou presque… Certes, l’Etat doit assumer certaines tâches cruciales, mais l’individu a lui aussi sa part de responsabilité. Eh bien, qu’il l’assume et les choses iront nettement mieux. Mais on n’a pas l’air d’en prendre le chemin.

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