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LE DÉPART DE JEAN-MARIE LE PENI

 

LE DÉPART DE JEAN-MARIE LE PENI

C’est incontestablement une page de notre histoire politique contemporaine qui se tourne : Jean-Marie Le Pen annonce qu’il ne représentera pas aux élections présidentielles de 2012. Cette nouvelle pourrait bien changer la donne et permettre au candidat de la droite de compter sur moindre résultat du candidat de l’extrême droite à cette échéance, si cruciale dans l’échiquier politique français. Aucun autre candidats, quel qu’il soit, Marine Le Pen ou Bruno Gollnisch, ne pourra atteindre le score du leader actuel du Front National.

Cet homme, J-M. Le Pen a pu imposer sa présence à la galaxie si agitée de l’extrême droite française, déjouant tous les complots, survivant même à de graves querelles familiales et étouffant dans l’œuf les séditions et le fractionnisme de ses plus proches lieutenants.

Son plus grand titre e gloire fut sa présence en 2002 au second tour de l’élection présidentielle, contre M. Lionel Jospin qui avait pourtant gouverné la France depuis Matignon, cinq années durant, face à Jacques Chirac, sonné par la défaite et comme anesthésié… Certes, la France n’avait nulle envie de l’élire, mais il faut bien reconnaître que les thèmes de l’insécurité et de l’immigration avaient été montés en épingle au point que même au second tour, l’homme fort du FN améliora encore un peu son score, atteignant les 20%. Du jamais vu .

Il est encore trp tôt pour tirer les leçons historiques d’un tel engagement politique, d’autant que l’homme nous a habitués à des surprises. Il peut dire en effet que son non candidature en 2012 ne remet pas en question sa présidence du FN et qu’il restera à la barre le temps qu’il faut pour passer le témoin à son dauphin, sa fille Marie ou à son collaborateur B. Gollnisch ou un autre cadre du FN…

En guise de bilan provisoire, on peut dire que M. Le Pen quitte la barre sur de bons résultats électoraux. Par ailleurs, il a réussi à imposer à la droite parlementaire au moins les thèmes politiques suivants : l’identité nationale, l’immigration et l’insécurité. Même l’ancien Premier Ministre socialiste Laurent Fabius avait reconnu un jour que M. Le Pen posait les bonnes questions tout en apportant les mauvaises réponses…

Le reste, l’avenir nous le dira. L’Ecclésiaste avait bien raison de dire, il y a plus de 2250 ans, qu’une génération s’en va, une génération s’en vient, tandis que la terre, elle, subsiste à tout jamais…

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