sur la tombe de mon cher ami André CHOURAQUI (Zal)
En visitant le Mont des oliviers dont il fut question dans le blog précédent, D. me rappela que notre ami le célèbre André Chouraqui, reposait dans ce même cimetière. Je m’adressai donc à ce digne gardien arabe en le priant de me guider vers la tombe recherchée. Miracle ! Elle se trouvait au même niveau à quinze mètres de celle de l’oncle. Je remis au gardien ce qu’il fallait pour sa diligence et me mis à lire l’inscription sur la prière tombale. Annette, la digne et aimante épouse, compagne dévouée de toute une vie et mère des enfants d’André, avait fait graver une citation biblique de la traduction de son défunt mari. Il y est question de joie et d’allégresse.
Cette citation résumait tout André que j’ai bien connu et fréquente au cours des dix dernières années de sa vie. Auparavant, je dévorais ses livres.
Se recueillir sur la tombe d’un Ami est toujours émouvant. A quoi rime la vie, en fin de compte ? Un passage du Talmud stipule que l’espace qui revient à chacun d’entre nous sur cette terre ne dépasse pas quatre coudées : arba ammot, shé-zé meqomo shel Adam…
Mais l’œuvre d’André lui survit. Et elle prend plus de place dans le cœur et le souvenir de ceux qui le lisent et l’aiment.