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Green Zone…

Green Zone…

Hier soir, je suis allé au cinéma Green zone sur les Champs Elysées. C’est un filme bien préparé mais qui fait le procès de l’intervention américaine en Irak. Le film est intéressant, sans excès mais comporte une certaine dose critique contre le mensonge (ou prétendu tel) de la présence des armes de destruction massive dans l’Irak de Saddam Hussein.

La thèse du film est nettement visible : tous les sites considérés comme hautement sensibles étaient vides et les informations fournies par des sources humaines ou électroniques se sont révélées fausses.

Mais ce n’est pas le plus grave : on voit apparaître un jeune commandant, Miller, qui commence à se poser des questions, suit tout seul une piste qui le met au contact d’un chef militaire de Saddam, Mohammed al-Rawi qui affirme avoir rencontré un haut responsable américain à Amman. Au cours de la rencontre, le général irakien aurait assuré à son interlocuteur US que l’Irak s’était débarrassée de tout armement chimique et des ADM… Le problème est que le hait fonctionnaire fit un rapport inverse à Washington, certifiant que le régime irakien continuait dans la voie du surarmement prohibé…

Telle est la thèse du film. Pour le reste, j’ai bien apprécié le rythme du film tout en étant ému par les souffrances imméritées du peuple irakien que l’on voit, à un moment donné, quémander de l’eau à boire, car les canalisations avaient été détruites par les bombardements. Sans même parler de l’électricité…

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