La délinquance en France (II)
Vous avez été nombreux à réagir à la précédente note. Malheureusement, les choses ne se sont pas calmées et on peut même dire qu’elles s’aggravent. Nous ne faisons pas la chronique des faits divers ici, encore que de tels faits constituent un bon baromètre de la situation sociale.
Témoin, cette réaction démesurée des gens du voyage qui à Saint Aignan dans le Loir et Cher ont dévasté cette petite commune car l’un des leurs, un jeune homme de 21 ans avait été tué par les gendarmes après qu’il eut forcé un barrage. Le gendarme concerné, celui qui a ouvert le feu, s’est senti menacé. Lorsque la nouvelle s’est répandue, les gens du voyage sont venus à cinquante, assiéger la gendarmerie. Il ont tout cassé sur leur passage, dévalisant des commerce et incendiant des véhicules. Résultat : les autorités ont envoyé sur place plus de 300 militaires ! Quel début d’été…
Dans la cité sensible de Grenoble, c’est carrément le GIGN qui est mobilisé et les forces de l’ordre ont encore essuyé deux coups de feu. Il s’agit de balles réelles…
A n’en pas douter, tous ces quartiers et toutes ces cités sensibles sont devenus de véritables poudrières. Il n’est plus question de s’interroger sur les responsabilités, les négligences ou autres raisons de ces désordres de plus en plus graves. Il faut trouver des solutions. On entend de plus en plus de voix dire que l’intégration n’est plus possible, que les différences sont trop profondes, qu’il ne s’agit plus de cultures ni de dialogues… Bref, la situation semble bloquée.
J’ai été sidéré d’entendre des Français se plaindre des conditions de vie insoutenables qui leur sont faites. Et qui demandent que l’on réagisse. Certes. Mais déjà avant la crise, la situation était grave et en plein milieu de la crise, c’est pire.
Que faire ? Relancer le débat sur l’identité nationale ? Est-ce vraiment la solution ? Je m’interroge sans savoir…