Le procès de Jacque Chirac, une ifction politique en feuilleton dans le journal Le Monde
J'ai enfin reçu tous les exemplaires du Monde dont je n'avais pas effectué la lecture pour cause de vacances. J'ai pu les lires attentivement au bord de l'eau par une chaleur caniculaire. En plus des faits divers et des analyses plus sérieuses de ce journal, mon attention fut attirée par une sorte de feuilelton sur Jacques Chirac, comparaissant devant ses juges pour des affaires remontant à plus d'un quart de siècle. Le journal précise bien, dès la première page, qu'il s'agit d'une fiction politique. Il demeure que l'intention qui se tient derrière n'est pas ourlée de gentillesse ni de bonté à l'égard de l'ancien chef de l'Etat.
J'ai tout lu mais je ne puis faire une analyse ligne à ligne ni reprendre toutes les idées (insinuations?) du journal qui préfère signer par un nom étrange, un collectif émaanant de plusieurs membres de la rédaction. J'ai quelques idées sur l'identité de ces plumes, assez bonnes, il faut bien le reconnaître.
Les chroniques se constituent de moment et de personnages pris sur le vif. L'une des chroniques qui m'a le plus intrigué met en présence le chef de l'Etat et son plus proche collaborateur. Connaissant un peu le bureau de ce dernier, jai été frappé par la précision des descriptions du mobilier, l'aencement général et les postures de cet homme pour lequel je nourris une grande admiration et un prodond respect.Les échanges entre les deux hommes ont assez authentiques, me semble t-il.
D'autres portaits sont nettement moins flatteurs. Je les passerai charitablement sous silence. Mais le clou n'est autre que le chef de l'Etat des précédentes années: d'une manière fictive, on lui reproche d'avoir dilapidé l'argent du contribuable parisien et, de ce fait, on lui réclame (fictivement) 4 millions d'Euros. Rien que ça...
Jacques Chirace est croqué tel qu'il aime se donner et se présenter. Le verbe libre, le tutoirement facile, l'appétit solide, un amour irraisonné pour e la bière (je me souviens en 1995 l'avoir vu à table engloutir une corona, la bière mexicaine, en une fraction de seconde) un appétit insatiable pour la charcuterie etc.. Voyons le salon de l'agriculture...
C'est en fait un procès qui n'aura pas lieu que le journal Le Monde instruit (fiuctivement) contre lancien magistrat suprême du pays. Je me demande si cela est convenavle. IL y a là de noires arrières pensées que je trouve déplacées. IL faut dire que c'est un billard à trois bandes. On met quelqu'un en joue mais c'est un autre que l'on cherche à atteindre.
La politique est un jeu cruel car le pouvoir fascine et captive ceux qui l'exercent et ceux qui le scrutent. Mais scruter le pouvoir ne prépare pas nécessairement à l'exercer. Alors on se vnege avec sa plume. Mais ne serait-il pas plus humain de laisser en paix un homme âgé, un peu malade? N'est-il pas plus noble de s'occuper d'autre chose? Franchement, je me pose la question.