Viviane Reding et les Roms : la France sur le banc des accusés ?
Quelle mouche a piqué la commissaire européenne à la justice pour parler de la France comme elle l’a fait tout récemment ? Pour quelle raison a-t-elle abandonné le langage diplomatique et les voies habituelles pour communiquer sur l’attitude du gouvernement français à l’égard des Roms ? Plus inacceptable encore cette comparaison, inaboutie et maladroite, entre la situation actuelle et ce que furent les choses au temps de la seconde guerre mondiale ? Je ne comprends vraiment pas pourquoi cette affaire a pris de telles proportions…
Les autorités françaises ont, certes, pris des mesures pour lutter contre un certain nombre de débordements et d’inconduites de la part des Roms. Il y eut aussi cette circulaire maladroite qui a été rectifiée depuis, mais on ne parle jamais des nuisances que certains Roms occasionnent à la population française quotidiennement…
Loin de nous l’idée de stigmatiser qui que ce soit mais que Madame Reding vienne donc voir sur la place Victor Hugo à Paris ou au Trocadéro ou sur le site de la tour Eiffel les enfants, les handicapés que certains Roms, dépourvus de scrupules, forcent à mendier du matin au soir, parfois selon un mode fort agressif. Les nationaux s’en sont plaints, les touristes aussi, qui sont importunés par cette avalanche d’enfants qui s’agrippent à eux
Il y a moins d’un an, je sortais du restaurant en compagnie d’un amiral, ancien Pacha du porte avion le Clemenceau et une femme Rom s’est collée à nous, exigeant de l’argent. Je lui en aurai volontiers donné mais je n’avais plus que de gros billets et ma carte bleue. Je le lui ai dit et elle m’a répondu que je pouvais lui payer un sandwich ou un gâteau dans une pâtisserie… Vous devenez l’effet produit.
Dois je aussi parler des Roms qui prennent des bébés, des nourrissons sur leurs genoux pour quêter plus efficacement ? Et ces mêmes qui ont parfois proposé de vendre des enfants dans des supermarchés de la région parisienne…Les Roms sont des hommes comme les autres mais ils doivent aussi respecter la loi s’ils veulent que les pays qui les accueillent les respectent.
Je pense que le déplacement du ministre Pierre Lellouche à Bucarest a remis les choses en place. Madame Reding devrait, en fait, non plus exprimer des regrets, mais s’excuser. L’affaire ne restera pas sans conséquences. C’est la première fois qu’un commissaire européen commet un rel dérapage.